Publié le 30 Janvier 2006


Retour sur les travaux de maintenance de la Marité.
Je dis cette fois "LA" marité... car si tous les sites qui en parlent disent "LE" Marité, c'est ce nom, "La Marité" qui est écrit sur un panneau explicatif donnant sa taille, son poids, etc...
... En même temps... c'est "Marité", tout simplement, qui est écrit sur la coque...
La même chose était arrivée au sujet de Normandie, le célèbre paquebot...
Il paraît que les gens de gauche disaient "Le Normandie", les gens de droite, "La Normandie"...
Il était tout simplement "Normandie"...
Tout est toujours compliqué, en Normandie...
P' têt ben qu'oui, p' têt bien qu'non !
Allons donc pour "La Marité".
Comme vous le voyez, la peinture est gratée, et La Marité sera repeinte à neuf... Probablement, elle conservera sa couleur...

Pour finir....Le site officiel dit "Le Marité".... (surnom de Marie-Thérèse)...






Photos Guy-Noël



Publié le 28 Janvier 2006


Retour au dessin numérique, pour un blogueur n'ayant jamais su se servir de crayons et de pinceaux...
Un grand regret...
Heureusement, on peut se distraire un peu avec les logiciels de retouche d'image.
Voici un exemple réalisé avec une photo de l'église du Voeu, prise cet été, et travaillée dans photoshop.


L'église du Voeu

L'église n'est pas très ancienne. Elle est de style néo-roman, et construite au 19ème siècle. 
C'est une des plus grande église du diocèse.


Publié le 27 Janvier 2006


Cette photo ne date pas d'hier.... plus de 20 ans probablement.
(Photo argentique : diapositive).
La neige à Cherbourg est une chose rare....
Elle avait tenu cette année là plusieurs jours, bloqué la circulation, et il y avait même eu des congères...
Nous étions sortis en voiture, et avions quitté la route pour un chemin sans même nous en rendre compte.



Le quai Alexandre III à Cherbourg... il y a bien longtemps.


Publié le 26 Janvier 2006




J'avais peut-être huit, neuf ans…
C'était à Saint-Planchers…. Notre petite maison, une ancienne grange, était fleurie en toutes saisons. Une double ligne d'œillets mignardise blancs bordait le chemin qui s'achevait sur une petite cours de terre battue. Côté route, quelques marches précédaient  une petite barrière métallique, qui grinçait.
Notre école, c'était celle d'Anctoville, petit village plus proche que le bourg de Saint-Planchers.
Nous sortions sur la route de Villedieu, route goudronnée, luisante, sur laquelle chantaient les pneus des rares voitures… Puis c'était une petite route gravillonnée, sinueuse, qui nous conduisait à l'école.
La maîtresse, mademoiselle Joseph, recevait presque chaque jour,  le printemps venu, des fleurs qu'apportaient les élèves.
Nous, nous apportions souvent nos œillets blancs si parfumés.
Mais l'envie de changer nous prit un jour, mon frère et moi.
Nous cueillîmes un gros, un très gros bouquet d'œillets blancs, et prîmes la route…
A mi-chemin, sur la nationale, habitait notre copine Françoise. Dans un coin de sa cours poussait un gros pied de pivoines roses…
Les fleurs étaient énormes, parfumées, opulentes…
Ce fut notre premier troc, notre premier échange…
Françoise demanda l'autorisation à ses parents, et nous échangeâmes les œillets contre une grosse pivoine et un bouton plein de promesse.

Il y avait toujours dans un vase, un verre, des fleurs qui ornaient le bureau de mademoiselle Joseph.




Rédigé par Serge Passions

Publié dans #Livres - textes

Publié le 22 Janvier 2006


Troisiéme article sur le vallon sauvage. Provisoirement le dernier.  Il y en aura d'autres dés le printemps venu.

Encore un chemin du vallon, situé dans le creux du coteau, pas loin du ruisseau.
On peut voir qu'il a été gravillonné.
Le Vallon sauvage sert aussi, une ou deux fois l'an, de terrain pour des courses de cross...
Il est également aménagé de srtuctures en bois destinées à l'entraînement sportif, ou au maintient en forme.
Plans inclinés, barres, plots, chicanes, sont destinés à développer agilité et bonne santé.



La passerelle de bois aménagée au dessus de la petite mare.
Vous y rencontrerez parfois une classe en promenade , les enfants serrés autour du maître ou de la maîtresse,  celle-ci, ou celui-ci expliquant  les secrets de la nature.



Passerelle sur la petite mare


Rédigé par Serge Passions

Publié dans #Jardin - nature

Publié le 21 Janvier 2006


Toujours le vallon sauvage, puisqu'il vous intéresse.
Plusieurs sentiers permettent de passer d'un chemin à l'autre.  Celui-ci, parmi d'autres, permet de passer du chemin du haut, (nord) au chemin du châlet.


La grande mare est à l'une des extrémités du vallon sauvage...  Des bancs sont installés pour le plaisir des promeneurs.... Toute une petite faune peut y être observée....


Des panneaux sont  là pour renseigner les passants....
Extrait ci-dessous.




Rédigé par Serge Passions

Publié dans #Jardin - nature

Publié le 19 Janvier 2006




Le vallon sauvage, c'est le lieu ou nous promenons notre petit chien Capitaine tous les jours.
Comme son nom l'indique, il est maintenu dans un état "sauvage",  mais bel et bien entretenu par les services des espaces-verts.
Ce panneau se trouve aux principaux accés du Vallon ....
Je vous le commente !
Interdit aux véhicules à moteurs...
Parfait !
Chiens tenus en laisse...
Bien, peu respecté !
Interdit  de jouer avec des allumettes, de mettre le feu !
Bien, rien à dire !
Defense de camper....
Ben oui !  Cela pourrait gêner les promeneurs.... et on connait les "nouveaux campeurs"...
Défense de chasser....
Bien évidemment, c'est la moindre des choses !
Interdit de pêcher....
S'entend les poissons rouges du bassin, de la grande mare...
Interdit de cueilir les fleurs sauvages...
Il faut bien, pour éviter les abus, et que le vallon reste sauvage.
Interdit de jeter des pierres dans l'eau !
Oui ! heu! Les gamins ne se privent pas...
Interdit de se baigner, de nager.
Ben, les adultes auraient pied ! Seuls les enfants le pourraient... dans la mare aux poissons rouges.
Ne pas jeter des papiers....
Le moins respecté ...hélas...
Ne pas casser les panneaux d'affichage....
Il y en a de cassés, de tagués, de déterrés, de brûlés....
Ne pas marcher sur les plantes....
Je ne pense pas que quelqu'un le fasse volontairement .
Ne pas se promener en slip, maillot de bain....
Heu... je vous laisse juge !



L'un des chemins du vallon sauvage


Le vallon sauvage s'étend sur plusieurs hectares. Il est très vallonné, et traversé par un ruisseau....
Une grande mare , un ilot , des poissons rouges....
Une petite mare, avec une passerelle de bois, pour les écoles, et les passants, permet de regarder la flore et la faune...
Des terrains variés, prés, prés humides, ronciers, bois, arbustes et arbres...
Sans oublier les murs de pierre bleue, les fossés, une flore et une faune naturelle.
Des panneaux signalent les curiosités végétales , minerales, animales...
Il y manque, à mon avis, quelques essences moins communes...
Et une regret : il y a au vallon un grand chalet de bois, qui servait de local pour des animations concernant la nature.... Il est fermé, et semble-t-il abandonné !
C'est bien dommage.

Rédigé par Serge Passions

Publié dans #Jardin - nature

Publié le 18 Janvier 2006


Chers habitués....

Un certain nombre de mes articles récents  n'ont plus leurs images....
Mon hébergeur d'image "Mezimages" est, en rideau !
(Articles à partir du 11 janvier et avant...)
C'est quand même très désagréable....
Ce n'est pas directement la faute d'Over-blog...
Mais son choix de limitation d'espace y est pour quelque chose !
Voyez le  thread que j'ai créé dans le forum à ce sujet !


ICI


Serge

Rédigé par Serge Passions

Publié dans #Autres - divers

Publié le 18 Janvier 2006


Parfois, sur un coteau bien exposé, janvier ressemble à avril. Un soleil  un peu pâle brille , un fossé tourné vers le sud a un air de printemps...
La pluie vient de cesser, et le soleil joue sur les perles d'eau.  Tout près, un buisson de houx  semble renaître...
Ce n'est plus le houx de Noël, mais un houx jeune, joueur, brillant, qui attend les beaux jours...




Herbe après la pluie
 

Feuilles de houx


Rédigé par Serge Passions

Publié dans #Jardin - nature

Publié le 17 Janvier 2006


La Chélidoine - Chelidonium majus, ou grande éclair, ou herbe aux verrues....
Cette Plante tire son nom du grec "Khelidon", qui signifie hirondelle.
Lorque l'on brise la tige de la plante, un latex jaune en sort.  On le met sur les verrues pour les faire disparaître.  Mais attention, la plante est toxique...il ne faut pas se lécher les doitgs.

Un rayon de soleil brillait après la pluie... L'occasion d'une sortie avec l'APN ... mais peu de photos... car...
Le photographe imprévoyant  était sorti sans prendre des accus de rechanges....




La grande éclair et les perles de pluie

Rédigé par Serge Passions

Publié dans #Jardin - nature

Publié le 15 Janvier 2006


Les rudbéckias, les zinnias, les oeillets d'Inde et les Rose d'Inde dans leur environnement.
Au fond, la serre, de fabrication maison, où sont faits tous les semis fragiles ou précoces.
Les fleurs ont été plantées sur deux rangs, mélangées entre elles...
Cette image, prise fin aout début septembre, montre les fleurs bousculées par les premiers vents d'automne. Les rudbéckias dominent les autres fleurs, moins hautes.




Rédigé par Serge Passions

Publié dans #Jardin - nature

Publié le 14 Janvier 2006


Retour vers les photos d'été.

Ces rudbeckias échevelés,  avec leur cœur généreux, leurs pétales flammés, sont des plantes que j'aime beaucoup !
J'en ai vendu, il y a longtemps, sur les marchés !
Une fleuriste de profession m'en a acheté !  Mes fleurs étaient plus sauvages, plus libres que les fleurs formatées du commerce.
Une dame aussi.. ."Pour les peindre !"


Rudbéckias


Rédigé par Serge Passions

Publié dans #Jardin - nature

Publié le 11 Janvier 2006


Le drapeau , le blason normand, font polémique !
Lions ou léopards ?
Deux léopards ou trois léopards ?
Blason de Guillaume le conquérant... ou pas


D'abord, un peu d'héraldique pour s'y retrouver.




HERALDIQUE



Le léopard héraldique est souvent confondu avec le lion dans la mesure où il est représenté comme lui avec une crinière et sans aucune caractéristique de pelage tacheté.
En fait le léopard héraldique se distingue du lion en ce qu'il est représenté "passant", c'est-à-dire marchant sur trois pattes, la quatrième dressée, corps de profil et tête de face, et queue redressée vers l'extérieur (et non retombant sur le dos, comme pour le lion). Le léopard peut être "lioné", ou "rampant" (la position héraldique du lion), s'il est dressé sur ses pattes arrières. Il ne se distingue plus alors que par la queue et la tête.

(le léopard est dans le bestiaire médiéval un cousin du lion. "Léo-pard", soit batard du lion (leo) et du "pard", la panthère).



Deux ou trois "cats" ?




L’écu rouge à deux lions jaunes tournant la tête de face, blasonné de gueules à deux léopards d’or l’un sur l’autre est l’emblème héraldique de la Normandie continentale.

Dans les îles anglo-normandes, les deux bailliages de Jersey et de Guernesey qui constituent la Normandie insulaire portent un blason à trois léopards, comme celui de Richard Coeur de Lion, roi d’Angleterre et duc de Normandie.

Lequel des deux blasons est le plus ancien demeure un sujet de polémique et de recherche historique.


C'est le drapeau rouge à deux léopards jaunes (surnommé en normand  les p’tits cats), que hissent la plupart des entreprises, mairies et autres collectivités territoriales normandes, dont les deux conseils régionaux. Il est très majoritairement reconnu comme emblème de la Normandie depuis longtemps et se voit partout. Sa popularité et son importante diffusion sur tout support tient à ce qu’il est identique aux armoiries de la Normandie continentale, blasonné "de gueules à deux léopards d’or"

Le litige historique sur le blason normand a amené certains à préférer un drapeau rouge à trois léopards jaunes (surnommé en normand les treis cats), malgré la confusion avec les emblèmes de l’Angleterre induite par ce choix.


Le drapeau à croix de Saint-Olaf.
C’est un drapeau rouge orné d’une croix dite de Saint-Olaf, à croix rouge bordée d’or, allongée au battant à la manière des drapeaux des nations scandinaves, c’est-à-dire suivant le modèle des drapeaux des pays et régions nordiques.

Le drapeau normand à la croix scandinave, appelé Croix de St-Olaf a été créé en 1937 par Jean Adigard. Ce drapeau a été également adopté par le mouvement normand dans les années 1970. Il a l’avantage de reproduire à la fois les couleurs du blason normand et d’y associer l’héritage nordique de la province. Il est promu notamment par des associations culturelles et des associations régionalistes revendiquant l’héritage des Vikings ou Normands.



Qu' en est-il donc des Armes à deux Leopards si répandues de nos jours en Normandie ?



La guerre de cent ans s' est déroulée de 1337 à 1453, et notre Duché sous domination anglaise a vu sa structure modifiée. Le Duc de Bedford, oncle du Roi d' Angleterre, Henri VI, et régent du Royaume a fixé pour l' Echiquier de Normandie des Armes " à deux Léopards surmontés d' une fleur de lys ". L' Université de Caen, fondée par ce Duc de Bedford, reçoit un sceau "à deux Léopards" en 1436.

Après la guerre de Cent ans, le Prince Charles de France, en rébellion contre son frère le Roi Louis XI, est reconnu Duc de Normandie et il prend naturellement l' écu d' Armes de l' Université de Caen : " De gueule à deux Léopards d' Or "

Ce bref rappel historique indique donc que c' est la " Normandie Insulaire " qui serait dans la tradition, les Armes actuelles de la Normandie continentale ne sont apparues que plus tard au cours de la Guerre de Cent ans et sous influence anglaise.

Le Contre-sceau de Richard Coeur de Lion, en 1198, comportait l' inscription suivante " Ricardus, Dux Normanorum et Aquitanorum et Comes Andegavorum " ( Richard, Duc de Normandie et d' Aquitaine et Comte d' Anjou ). À cette époque le Duc Roi régnait des Îles Hébrides et de l' Ecosse jusqu' aux Pyrénées. C' était le plus puissant Etat d' Europe. L' Anjou puis l' Aquitaine grâce aux mariages successifs de Mathilde l' Emperesse avec Geoffroy d' Anjou Plantagenêt, puis d' Henri II avec Aliénor d' Aquitaine, avaient ajouté une façade atlantique au Royaume d' Henri 1er Beauclerc.



Le blason normand n'aurait rien à voir avec Guillaume le Conquérant.




Les citations et images proviennent des sites ci-dessus.



Publié le 9 Janvier 2006


Le Marité vient assez souvent à Cherbourg....
Il a son port d'attache dans la belle ville de ROUEN....

Le Marité, dernier Terre Neuvier en bois existant est un beau trois-mâts qui était destiné à l'origine à la pêche à la morue sur les bancs de terre-Neuve...
Son port d'attache était Fécamp...
Il est maintenant la propriété d'un groupement d’intérêt public, (Région Haute Normandie, Villes de Rouen et Fécamp, Conseils Généraux de l’Eure, de la Manche et de la Seine Maritime. Communauté d’agglomération Seine-Eure, groupe Total, Association pour le retour du Marité en Normandie et Fondation pour le Patrimoine Maritime et fluvial).

Il est très connu depuis son tour des ports de France dans l'émission Thalassa.

Il est actuellement au sec pour des travaux divers dans une cale sèche proche du port de plaisance.
Il n'est pas très facile de le photographier, car des barricades interdisant le chantier ont été installées.




Longueur hors tout : 47 m 
Flottaison : 32 m 
Largeur : 8 m 
Tirant d’eau : 4,2 m 
Tonnage : 170 t 
Voilure (13 voiles) : 650 m2 
Moteur : 460 cv



Le Marité en cale sèche


Le drapeau normand aux deux léopards

 Le drapeau aux deux léopards flottait dans le grément du Marité, tout le long de son tour des ports de France, rappelant à tous le passé et le présent maritime de la grande Normandie, dont les côtes variées s'étendent de la Picardie à la Bretagne...


Le Marité à Cherbourg



Publié le 5 Janvier 2006


Je suis né dans un chou
Je ne suis pas toujours sage
J'aime faire des bêtises
C'est ainsi qu'ont poussé mes cornes !
C'est pour cela que je vous tire la langue !
Mais je sais aussi être doux et gentil...
Si je rencontre celle ou celui
Né de la rose et de l'épine
A deux nous ferons les bêtises...

Rosachou