Publié le 31 Mars 2006


Des bleus enchanteurs... en nuances, et en dessin.



Balise en mer, Marie galante... la la la...
Balise devant le petit port
du Becquet


Publié le 29 Mars 2006


Voilà des bâtiments que vous ne pourriez plus photographier à Cherbourg...
Aussi, inutile de chercher si vous venez ici !
Vous trouverez à la place un hypermarché.
On reconnait le style de ces immenses constructions qui ont fleuri au 19ème siècle, et dans la première partie du 20tième siècle...
C'est maintenant seulement que nous les trouvons beaux et impressionnants...



Anciens entrepôts



Publié le 25 Mars 2006


Certaines vieilles rues ont gardé leur cachet du passé, rues assez étroites, presque sans commerces, avec leurs volets mille fois répétés...
Batiments de cinq-six étages, rue lumineuse ou sombre suivant les heures...
On ne les découvre presque pas si on regarde le bout de ses souliers...





Cherbourg - les fenêtre d'une vieille rue très dix-neuvième siècle
Une rue proche du port, des quais...


Vieux quais

Il est une heure exquise à l'approche des soirs,
Quand le ciel est empli de processions roses
Qui s'en vont effeuillant des âmes et des roses
Et balançant dans l'air des parfums d'encensoirs.

Alors tout s'avivant sous les lueurs décrues
Du couchant dont s'éteint peu à peu la rougeur,
Un charme se révèle aux yeux las du songeur :
Le charme des vieux murs au fond des vieilles rues.

Façades en relief, vitraux coloriés,
Bandes d'Amours captifs dans le deuil des cartouches,
Femmes dont la poussière a défleuri les bouches,
Fleurs de pierre égayant les murs historiés.

Le gothique noirci des pignons se décalque
En escaliers de crêpe au fil dormant de l'eau,
Et la lune se lève au milieu d'un halo
Comme une lampe d'or sur un grand catafalque.

Oh ! les vieux quais dormants dans le soir solennel,
Sentant passer soudain sur leurs faces de pierre
Les baisers et l'adieu glacé de la rivière
Qui s'en va tout là-bas sous les ponts en tunnel.

Oh !les canaux bleuis à l'heure où l'on allume
Les lanternes, canaux regardés des amants
Qui devant l'eau qui passe échangent des serments
En entendant gémir des cloches dans la brume.

Tout agonise et tout se tait : on n'entend plus
Qu'un très mélancolique air de flûte qui pleure,
Seul, dans quelque invisible et noirâtre demeure
Où le joueur s'accoude aux châssis vermoulus !

Et l'on devine au loin le musicien sombre,
Pauvre, morne, qui joue au bord croulant des toits ;
La tristesse du soir a passé dans ses doigts,
Et dans sa flûte à trous il fait chanter de l'ombre.



Georges RODENBACH


Publié le 23 Mars 2006



Dans ma région, cette année, je n'ai pu commencer les premiers semis sous abri qu'aujourd'hui.
Il s'agit d'un semis d'oeillets d'Inde. Ces graines proviennent de ma propre récolte sur les fleur, l'automne passé.
J'ai rempli de terreau à semis une caisette en polystirène qui contenait des poissons, ou des fruits de mer.

S'il n'y en a pas, penser à faire des trous d'évacuation pour l'eau d'arrosage.



On doit distancer les graines comme elles le sont ci-dessus... Et encore, cela ne nous dispensera pas d'éclaircir plus tard, quand les jeunes plants auront grandi. C'est important.



Il est important que les graines soient recouvertes de terreau, mais juste ce qu'il faut.
Pour cela, j'utilise un tamis, que l'on trouve en jardinerie. On met dedans deux grosses poignées de terreau, et on secoue, ou on passe sa main dans le terreau, jusqu'à ce qu'on ne voie plus les graines, pas plus ! C'est environ deux à trois millimètres de terreau.



Avec une planchette, on tasse sans excés le terreau. Il ne reste plus qu'à arroser.
Plus tard, quand les plantes atteindront 4 à 5 cm, on les mettra dans des godets...
Puis, 3 semaines un mois plus tard, en pleine terre.



Pour les plus grosses graines, on sème directement en godet. Ici, des graines de cobée, une belle grimpante aux fleurs bleues, qui peut atteindre 4 à 5 m dans l'année.

Publié le 22 Mars 2006


Pas grand chose à dire sur ces photos. C'est le matin, le soleil vient de sortir de derrière les collines, et incendie une des tours du Casino.
C'est tout près de la mer, mais l'eau du premier plan est l'eau boueuse des mares d'un espace indéfini.



Cherbourg - Les tours du Casino




Cherbourg - Les tours du Casino- filtre

Publié le 21 Mars 2006



Je remercie ici Adjaya pour les deux photos... Ces photos du Luberon m'ont donné envie de parler du livre d'Henri Boco, "L'habitant de Sivergues".
Je ne sais si le Sivergue du blog d'Adjaya est le même que le Sivergues de Bosco...
Celui de Bosco a un "S" en plus...


EDIT : Il y a bien un "S" à Sivergues






Le narrateur, un enfant, nous dit au début du livre qu'il avait toujours vécu dans le Comtat, "grasse prairie coupée au couteau", mais qu'il était hanté par les collines proches, les Alpilles, la montagne de Barbentane.
Il fait connaissance avec le "petit berger", un vieil homme solitaire, qui dans ce pays gras, a construit une hutte de pierre, la hutte des bergers de la Haute-Provence.
Le vieux prend en amitié l'enfant. Il lui désigne la masse bleue à l'horizon :
"Oui, c'est la que je suis né, et dans la commune de Sivergue, encore. Il y a passablement de temps, par exemple... Quatre-vingt-cinq à quatre-vingt-six ans."

Sivergues, dans le mystérieux Luberon.
Mais Sivergues est un curieux village, le petit berger se confie, explique :
"Ceux qui l'ont bâti, on voit bien qu'ils n'ont pas fait exprès de monter si haut.
-- Et qui c'étaient, petit berger, ceux qui l'ont bâti ? ...
-- C'étaient des parpaillots, mon fils.

"Et puis pas un curé ! ... pas une église ! ...C'est comme ça chez eux... Alors, il est arrivé une vilaine guerre, on leur a fait des misères, beaucoup de misères..."


Puis le petit berger disparaît brusquement, des années passent.
Le narrateur a maintenant 15 ans.
Arrive un jour  un vieil homme, Martial, et sa femme, Gasparine, une petite vieille au profil d'oiseau, à l’œil inquiet.
Amis de la famille, ils ont subi des déconvenues, leur petit-fils, un mauvais garçon, a mal tourné... la maison est hypothéquée... il leur faut de l'argent...
Ils proposent a "Maître Jacques", le père du narrateur, d'acheter la maison.
Le bon Martial est humble, Gasparine sournoise...


Et voilà comment le narrateur se retrouve aller passer les vacances, au mois d'août, à "Gerbaut", c'est le nom de la maison.
A quelques kilomètres de Vaugines, en plein Luberon.
La maison est adossée aux collines, le Luberon, et toute sa force, est là, présent, puissant, mystérieux.
Un couloir de roches s'ouvre sur la colline... Le chemin de Sivergues, là, tout s'élève, il n'y a pas un homme !
La nuit oppressante, la nuit si noire qu'on y voit tant de chose, inquiète l'adolescent. Il devine un mystère.
Un drame aurait eu lieu là-bas, à Sivergues...
"Qu'est-ce qu'ils avaient fait, Gasparine, les habitants de Sivergues ?
--  ....on raconte qu'ils avaient fait du mal à la Mère de Dieu."
"Ici a vécu Jean Vincent" dit-elle encore".
Jean Vincent, le bras droit de Paul de Monbrun, le capitaine des protestants...

On devine au fil des pages que la maison abrite un secret.
Le calme et puissant Martial, la bonté même, fait pendant à la sournoise Gasparine...
L'adolescent se méfie de Gasparine, et s'il a une admiration sans borne pour Martial, dont la présence suffit à calmer les appréhensions, Il déteste de plus en plus cette femme qui semble tramer en secret des choses malhonnêtes.
On bouge beaucoup, sans grands mouvements, discrètement, à Gerbaut. Un mystérieux visiteur hante la nuit les abords de la maison.  Entre-t-il ?
Le garçon, inquiet, voit des ombres dans la maison, se retourne : personne !
Dans sa chambre, une immense armoire, solide, cadenassée, semble détenir un secret...
Gasparine la regarde avec un désir malsain depuis des années... Elle n'a jamais osé l'ouvrir, tant Martial l'impressionne.
Le garçon que tous ces mouvements inquiètent, décide de monter en secret à Sivergues.
La montagne est tranquille, étouffante, chargée des odeurs des plantes, de la pierre chaude. Il arrive à Sivergues. Le village est abandonné, désert, mystérieux. Brusquement, le garçon voit apparaître une ombre, sur le sol. L'ombre se déplaçe, et disparait.
Il y a quelqu'un à Sivergues.

Le garçon ne résiste pas à son désir... Cette armoire l'obsède : il finit par trouver la clé, et l'ouvre.
Il y a là une enveloppe avec de l'argent, un paquet ficelé dans une étoffe, (celui-là même que, quelques jours plus tôt, le garçon a vu dans les mains de Martial...)
Et un vieux cahier.
Ce cahier, rédigé par un curé, le curé Méritan, semble raconter un vieux drame.
L'adolescent à honte d'avoir violé l'armoire, c'est comme un sacrilège... et soudain, relevant les yeux, il s'aperçoit que la porte de sa chambre est ouverte, et qu'on le regarde... Une ombre, une silhouette...
Le garçon décide de retourner à Sivergues... Il y découvre un vieillard qui se meurt... Ce vieillard, c'est le "petit berger".
Je ne donnerai pas d'autres détails de cette aventure... car il faut laisser au lecteur découvrir les mystères et les secrets d'une histoire inquiétante et tragique.
Le garçon, choqué par les tristes événements qui se sont passés à Gerbaut et à Sivergues, sera longtemps malade... et ne découvrira toute la vérité que beaucoup plus tard.

C'est du vrai, du grand Bosco, du Bosco mystérieux, dont les héros sont pris dans leurs songes, voient l'invisible, se dédoublent...
On y découvre ce mystérieux Luberon, cette montagne magique, hantée, qui est le territoire littéraire d'Henri Bosco.


Photo Adjaya

Publié le 18 Mars 2006



On remarque sur l'eglise de Gatteville-le-phare, les deux clochers...
le plus ancien (XIIème) est tout ce qui reste de l'église primitive. La nouvelle église date du XVIII ème.
Tout près de l'église se trouve la chapelle des marins, Notre Dame du bon secours.
Mais Gatteville est surtout connu pour son phare, que les habitant aiment tellement, que le mot "phare" figure dans son nom.
Un jour, sans doute, je vous montrerai le phare de Gatteville.

L'église se trouve sur une place très calme, et le cimetière fleuri est très joli à l'oeil...
C'est tout le charme de ce petit coin du Val de Saire, en Cotentin, que vous découvrirez ici.




Normandie - Cotentin - Gatteville-le-phare


Publié le 17 Mars 2006



Dans toutes les villes, il y a de vieux quartiers qui ont échappé à la vague de modernisation.
On les dit insalubres...
On y voit des caniveaux, des pavés luisants, des ruelles sombres et humides... de petites fougères poussent sur les murs...
Parfois, d'étranges odeurs s'en échappent.
Nous sommes tous contents d'avoir des douches, des luminaires modernes, de la peinture fraîche...
Pourtant, nous les regardons, ces vieilles rues, avec amour...
Nos souvenirs s'y retrouvent, près des poubelles accroupies. Le chat tigré y trouve mille chemins tortueux, et se glisse, invisible, dans des trous, des caniveaux.
De vieux planchers usés luisent sous des porches sombres. Des pots de géraniums allument des traits de feu sur les façades grises. La giroflée ravenelle, tenace, pousse sur le shiste délité.
Nostalgie, souvenirs, enfance, temps passé...




Cherbourg- Rue Notre-Dame



Publié le 16 Mars 2006



Les vacances, on en rêve toute l'année...
Selon que l'on est grand ou petit, d'aujourd'hui ou d'hier...
Vacances studieuses ou romantiques, à la mer ou à la montagne, de découverte ou de repos...
Ici, au bord de la mer... deux visions des vacances, celle des adultes, qui rêvent de pêche, d'embarquement au matin très tôt, de "panniers pointus", pleins de poissons.
Celle des enfants, qui rêvent de plage et de mer, de liberté, de soleil caressant, d'exploits à raconter à la rentrée.



Cotentin - retour de pêche ! Ya aura-t-il du poisson ?




Il nage comme un poisson, seul et libre, il imagine des abordages...

Publié le 14 Mars 2006



Un beau soir d'été, deux pêcheurs amateurs reviennent d'une journée de mer, et sont devant le petit port de Fermanville, en Val de Saire.
Le clapotis de la mer reposée, l'air marin, des odeurs venant de la côte proche, et le soleil qui donne son spectacle enchantent les deux hommes...
Pas un mot ! La grandeur du spectacle mérite le silence...



Normandie - Cotentin - Retour de pêche

Publié le 13 Mars 2006



Photo de glycines en fleurs, photo d'une jolie maison de campagne, mais aussi souvenir d'enfance...
Cette maison était la plus proche de celle de mon oncle, ou nous passions nos plus belles vacances d'enfants...
Mon oncle l'ouvrait, l'aérait, en soignait le jardin...



 

Il a plu. Soir de juin. Ecoute,
Par la fenêtre large ouverte,
Tomber le reste de l'averse
De feuille en feuille, goutte à goutte.

C'est l'heure choisie entre toutes
Où flotte à travers la campagne
L'odeur de vanille qu'exhale
La poussière humide des routes.

L'hirondelle joyeuse jase.
Le soleil déclinant se croise
Avec la nuit sur les collines ;

Et son mourant sourire essuie
Sur la chair pâle des glycines
Les cheveux d'argent de la pluie.


 Charles GUÉRIN



Publié le 12 Mars 2006





L'âne Culotte



On considère l'âne Culotte comme un livre pour enfants...
J'en suis un peu étonné...
Si d'autres livres d'henri Bosco, comme "L'enfant et la rivière", "Bargabot", "Le renard dans l'île", sont des livres de qualité, assez faciles à lire, il me semble que l'âne Culotte est d'une autre essence.
C'est le premier tome du cycle d'Hyacinthe, qui se compose ainsi :

L'âne Culotte, Hyacinthe, Le jardin d'Hyacinthe.

Il y a des personnages savoureux dans l'âne Culotte.
Le narrateur, Constantin Gloriot, la petite Hyacinthe, la Péguinotte, servante au grand coeur mais avec son caractère, Grand-mère Saturnine, l'inquiètant Monsieur Cyprien, l'abbé Chichambre...
On remarque d'abord que les noms des personnages, chez Bosco, sont des noms un peu rares, vieillots, évocateurs...
Les types des personnages sont tellement forts, qu'on les retrouve dans toute l'oeuvre de Bosco, sous d'autres noms, ou identiques... Ainsi le berger Arnaviel, revient dans plusieurs titres...
La servante dévouée, au fort caractère, apparaît dans de nombreux livres de Bosco, dans "le Trestoulas, "L'âne Culotte", et, sous d'autres formes : tante, cousine, etc. dans les souvenirs de l'auteur.
L'enfant, Contantin Gloriot, a des ressemblances avec l'auteur lui-même... Le goût de la solitude, un caractère aimant, mais qui se dissimule...
Ce cycle d'Hyacinthe, est une suite de livres magiques, baignés de mystère...
Monsieur Cyprien, vieil homme ayant bourlingué, a rencontré dans des contrées perdues des tribus anciennes, détenant de grands pouvoirs magiques...
Monsieur Cyprien veut recréer sur terre le paradis terrestre... Mais un homme peut-il créer le paradis, n'est ce pas un sacrilège, un rêve fou...

"J'ai dit les mots; j'ai fait les gestes. Les mot, je les ai prononcés avec la voix juste, et l'intonation véritable. Les gestes, ma main les a tracés suivant les prescriptions du rituel".

Le paradis de Monsieur Cyprien a pour nom Fleuriade.
Dans un décors de roche et de sècheresse, miraculeusement, les arbres fleurissent, les animaux s'approchent...
Constantin Gloriot lui même vient à Belles-Tuiles, le mas de monsieur Cyprien.

"J'ai fait un pacte avec la Terre. Aux pays lointains de la mer, de vieux hommes m'ont initié aux mystères. je connais peu de choses, mais je possède quelques Mots, les Maîtres Mots."

.........................

L'âne Culotte, lui, est venu de son plein gré !

"...Bêtes et plantes m'obéissent. Je les aime. Mais pourquoi le renard ne s'est-il pas rendu ?
Pourquoi vient-il tuer jusque dans le jardin de Fleuriade ? Car c'est lui. Faut-il le tuer à son tour ?
Tuer.
Non."

Mais sa haine monte contre le renard.
Des bohémiens campent près de là... Ils possèdent un monstre, un serpent, un naja énorme... Ils ne le maitrisent plus...
Le naja suit cyprien...
Le serpent entre au paradis de Fleuriade...
Puis Cyprien veut l'enfant, Constantin Gloriot, pour lui offrir le paradis...

"Il me faut l'enfant"

"cet enfant doit être sensible aux Prestiges des Charmes...
...comme le loup, l'épervier, le serpent.
Mais que vais-je penser ? Où est ma tête ? Cette petite bête humaine, puis-je l'attirer de la sorte ?
Faire agir les Mots, le Ton juste, la Musique, peut-être ? Ai-je le droit de l'asservir ?
Je l'aime, je le sens, c'est une chose tiède et dure, délicate et terrible, insoumise et fidèle."

Comme on le voit, ce livre magique, mystérieux, ouvre de nombreuses portes, explore l'imaginaire...
L'imaginaire, c'est le monde de Bosco...
Il serait bon de relire ce roman, ou de le faire lire à un enfant d'aujourd'hui ... pour voir.


Publié le 10 Mars 2006



Coquelicot, fleur de feu de l'été, rescapé des desherbants selectifs, qui pousse au bord des champs, loin des cultures de l'homme...
Tu as mieux résisté que le doux bleuet, chassé des champs de blé, par les temps modernes...




Coquelicots


Chanson de Messidor




Dame ! vois-tu les grands blés d'or
Sous les couchants de Messidor
Saillir longs et droits de la glèbe.
Ils ne sont pas encor si longs
Que les flots de tes cheveux blonds
Où je cache mon front d'éphèbe.

Dame ! écoute la voix du vent
Dont l'aile caresse en rêvant
Une par une chaque tige.
Elle est moins vibrante d'émoi
Que ta chanson qui fait en moi
Courir des frissons de vertige.

Dame ! regarde voltiger
Les abeilles en l'air léger
Et se reposer sur les roses.
Leur miel plein d'arôme est moins doux
Que le baiser pris à genoux
Sur tes lèvres fraîches écloses.

Dame ! en ton geste noble et lent
Cueille un coquelicot sanglant
Pour l'épingler sur ta poitrine.
Il est moins rouge que mon coeur
Quand ton rictus aigre et moqueur
Le met en doute ou le chagrine...



Gaston Couté


Publié le 9 Mars 2006

Je vous entends déjà : une montagne, en Normandie ? Il doit être en voyage !
Mais non !
On appelle à Cherbourg cette petite colline de grés armoricain, "La montagne du Roule".
Cette montagne culmine à 117 mètres au dessus du niveau de la mer...
La construction qui se dessine à son sommet date du second empire.
Ce bâtiment, le fort du roule, était destiné à défendre Cherbourg...
Durant la dernière guerre, il est occupé par les allemands, puis repris par les américains.
Aujourd'hui, il abrite le musée de la libération.





Normandie - Cherbourg - La montagne du roule