Publié le 31 Décembre 2006



Bonne année 2007 à tous ceux qui me font la gentillesse et le plaisir de s'intéresser un peu à mes images, et à mes textes !
Dieu sait que je ne suis pas un fan du jours de l'an...
C'est très difficile pour moi de dire "Bonne année"...
Comme un blog, à l'origine, était un peu un journal intime, je vais vous dire  pourquoi je n'aime pas trop le jour de l'an !
C'est une coutume respectable lorsqu'elle est sincère...


Alors bonne année a vous tous...


Mais combien allons nous entendre à la radio, à la télévision,  de mensonges , de grimaces de singes ? Combien d'hypocrisie ?
J'en suis venu, le temps passant, (car je n'ai plus depuis longtemps la frimousse que vous voyez sur le photo ! ) à ne plus aimer cette fête à laquelle je préfère Noël, car à Noël, on n'est souvent avec ceux qu'on aime vraiment, et qui vous aiment sincèrement.

Pour vous, Amis sincères, Amis blogueurs, Amis de passage, Mes meilleurs voeux pour l'année qui va débuter...








Publié le 19 Décembre 2006


Parce que "Rima" m'a mis un joli com sur un article de l'an passé, parlant de Noël, je vous le remets ici aujourd'hui, avec de petites illustrations...
C'était un temps où Noël n'était pas encore une fête commerciale, ou il y avait encore de la magie, des joies simples...





Le long des chemins creux, les vieux arbres frileux ne portaient plus qu’une ou deux feuilles oubliées par l’automne.
Une mince couche de glace couinait sous les pas sonores. Le sol était gelé.
Un oiseau ébouriffé se glissait prestement entre les fougères roussies.
A l’école, déjà, la maîtresse nous contait des histoire, sous les globes jaune, derrière les fenêtres noires…
Pierre et le loup ! La chèvre de monsieur Seguin ! Le silence était grand, et seule, la voix de Mademoiselle Joseph raisonnait.
Parfois, une toux discrète, qui s’excusait, ou, un raclement de soulier troublaient à peine le calme de la classe.
Le poêle ronflait avec bonhomie depuis le matin.
Trois jours plus tôt, en bande, nous avions traîné le sapin pour l’école sur la route enneigée, bordée de poteaux noirs chapeautés de givre.



Un chuintement léger nous accompagnait, celui du sapin traînant au sol. Les voix sonores claquaient dans l’air vif. Une buée bleutée : phooouu !  phooouu ! flottait brièvement devant les bouches.
La dernière classe avant Noël était finie.
Il n’y avait pas de grands préparatifs, à la maison…
La maison était pauvre. Il n’était pas question d’acheter un sapin.
C’était pourtant le premier Noël dans cette petite maison de campagne.
Depuis plusieurs soirs, ma mère, discrètement, cousait à la machine à coudre.
Mon père avait fait percer des trous dans un manche à balai… Que se préparait-il ?
Quelques jours avant Noël, il revint portant une brassée de petites branchettes de sapin coupées dans une haie.



Alors, il assembla les branchettes, les introduisant dans les trous, et un sapin de Noël, ingénieux, apparut dans la salle ou le fourneau répandait sa bonne chaleur.
Nous étions, mon frère et moi, ravis…
On sortit une ou deux guirlandes, du papier d’argent, et d’or, des touffettes de coton….
Etait-il beau, cet arbre ? Sans doute moins beau qu’un vrai sapin, garni de cheveux d’ange, de guirlandes multicolores, d’ampoules de couleur….
Mais c’était le sapin de l’amour, du bonheur donné, de la débrouillardise…
Du houx garni de boules rouges, du gui cueilli dans les pommiers complétaient le tableau…

Sans oublier la crèche, petite grange couverte de paille, où Jésus, Joseph, la Vierge, l’âne et le mouton se serraient tandis qu’arrivaient les rois mages…
Cette crèche était poudrée d’une neige fine, brillante… que je trouvais douce à toucher….
Le soir venu, je trouvai un nounours, qui fut le compagnon de ma petite enfance….



Ma mère l’avait cousu ! Il était marron, avec de beaux yeux brillants, le dessous des pattes rouge, bouclé à souhait….
Des oranges, des bonbons, des crottes de chocolat, des sucres d’orge l’accompagnaient….
Je ne me souviens plus du repas… Sans doute, l’oncle Georges et la tante Marie vinrent nous voir, passer la soirée avec nous…
Belle saison, simplicité, le froid dehors, le fourneau bien chargé dedans.
La neige tombait….
Beau Noël d’antan…













Publié le 15 Décembre 2006


C'est en 1521 que le sapin ou arbre de Noël ou encore arbre du Christ a été mentionné pour la première fois en Alsace. Il existe également des documents attestant d'une fête le 24 décembre
Au XIIe siècle la tradition du sapin apparait en Europe, en Alsace.

En 1546, on parle sérieusement d'arbres de Noël quand la ville de Sélestat en Alsace autorise à couper des arbres verts pour Noël, au cours de la nuit de la Saint Thomas, le 21 décembre.
Symbole de la vierge, les roses faisaient partie de la panoplie de décoration pour parer les sapins en Alsace au XVIe siècle, ainsi que des pommes, des confiseries et des petits gâteaux qui ressemblaient à des hosties.
Les pommes avaient également une valeur symbolique, car sur l'ancien calendrier des saints, le 24 décembre était réservé à Eve et Adam, canonisés par les Eglises orientales.

Pour connaître toute la tradition de l'arbre de Noël, visitez ce site très complet :

http://www.joyeuse-fete.com/joyeux-noel/noelsapin.html



Publié le 14 Décembre 2006


Noël en Normandie...
Mais parlons un peu du normand...


Le normand, c'est le plus beau sourire de la nature tempérée.

Si tu connais un paysan normand, tu connais tous les autres.

Pour un cauchois,  c'est toujours le premier qui parle qu'a tort.

Tapis de neige dans les prés, tapis de foin au bel été.





Montage de Noël de Serge à partir d'une photo d' Ariane
(Cathédrale de ROUEN)


Publié le 11 Décembre 2006


Les vacances d'hiver, les vacances de Noël tant attendues...
Ce n'était pas toujours la présence de la neige, mais les silhouettes des arbres noirs et gris, le sol gelé et luisant comme du saindoux, la glace qui se fendillait en couinant sous les semelles des chaussures.
Le givre qui décorait le moindre brin d'herbe, les plantes assoupies.
Nous portions des manteaux épais, des gants de laine, le cache-nez enroulé autour du cou.
Une vapeur aussitôt disparue sortait de nos bouches et ponctuait nos paroles.
Nous cherchions le houx à boules rouges, luisant dans le fossé. Le gui nacré dans les pommiers tordus.
Les souliers claquaient sec sur le sol durci. Dans nos têtes chantaient les airs de Noël. Nous pensions au sapin, à sa bonne odeur qui était celle du bonheur, aux guirlandes et aux lumières, au fourneau qui ronflait gaiement.







Petite portion d'une photo trouvée sur le net
et modifiée dans un logiciel de graphisme



Publié le 9 Décembre 2006


Les pluies de l'automne s'éloignent.
Le sol durcit, puis blanchit. Devant les bouches ouvertes sur des chansons, une volute de chaleur palpite et s'éteint.
Le houx brille de tout son feuillage, et les fruits rouges éclatent de couleur.
Le soir, quand la nuit vient, entendez vous ce pas feutré ?
C'est Noël qui approche doucement, comme le glissement d'un traîneau sur la neige.
Il habille les sapins de lumières et de brillants, enneige la crèche, pose la bûche dans l'âtre, et allume les bougies...
Silencieux, il retient encore sa chanson.





Publié le 4 Décembre 2006


On voit souvent l'automne à la campagne... C'est le plus beau décors pour cette saison.
Mais les arbres brillent aussi de leurs mille couleurs en automne dans les cités bien paysagées..
Et quand ce n'est pas suffisant, une petite intervention marie les couleurs réelles aux couleurs de fantaisie.



Publié le 1 Décembre 2006


L'automne perd ses couleurs peu à peu. Comme un incendie mal éteint, les derniers feux rougeoient encore.
Le bouleau a déjà passé son vêtement d'hiver.
Toujours vert, le pin accueille l'hiver sans crainte.








Contre l'hiver
(extrait)




Tous nos arbres sont dépouillés,
Nos promenoirs sont tout mouillés,
L'émail de notre beau parterre
A perdu ses vives couleurs,
La gelée a tué les fleurs,
L'air est malade d'un caterre,
Et l'oeil du Ciel noyé de pleurs
Ne sait plus regarder la terre.


Théophile de VIAU