Publié le 28 Février 2007


Etre obligé de lever la tête pour regarder un cosmos, cela n'arrive pas dans tous les jardins !
Mais quand le temps est propice, la terre généreuse, ces belles et simples fleurs dépassent parfois les deux mètres de hauteur.
Ainsi cette année là.
J'ai récolté la graine, ainsi, j'en sèmerai encore cette année.
Cosmos roses, cosmos blancs... Une profusion de fleurs, un bonheur.











Cosmos bipinnatus


Publié le 27 Février 2007


Voilà ce qui me convient : une vue calme et reposante...
Tout ce vert, cette eau, ces reflets,  sont bien plaisants à regarder... car à la fenêtre, c'est le ciel gris, le vent fort, le crachin !
Vivement le printemps...



Chateau des Ravalet - Le parc
Tourlaville
Normandie - Cotentin



Ô le calme jardin d'été où rien ne bouge


Ô le calme jardin d'été où rien ne bouge !
Sinon là-bas, vers le milieu
De l'étang clair et radieux,
Pareils à des langues de feu,
Des poissons rouges.

Ce sont nos souvenirs jouant en nos pensées
Calmes et apaisées
Et lucides - comme cette eau
De confiance et de repos.

Et l'eau s'éclaire et les poissons sautillent
Au brusque et merveilleux soleil,
Non loin des iris verts et des blanches coquilles
Et des pierres, immobiles
Autour des bords vermeils.

Et c'est doux de les voir aller, venir ainsi,
Dans la fraîcheur et la splendeur
Qui les effleure,
Sans crainte aucune et sans souci,
Qu'ils ramènent, du fond à la surface,
D'autres regrets que des regrets fugaces.



Émile VERHAEREN




Publié le 24 Février 2007


Lorsque mon club de modélisme, le Rail Miniature Club 50 se déplace en expo, c'est souvent avec deux camions comme celui-ci.
Titrage de mon article ambigu, un peu "jeu de mots".
En effet, le train miniature, le "rail" miniature, se déplace par la route !
Ici, retour d'une expo à Séné, près de Vannes, en Bretagne. La photo est prise du deuxième camion, au niveau da la forêt de Brocéliande.




Le Rail Miniature Club 50 rentre d'expo


Publié le 21 Février 2007


Les arbres ont mille façons de nous éblouir par leur beauté. Certains le font par leur port altier, impressionnant, d'autres par leur feuillage, leur floraison... Certains même,  cumulent ces avantages.
Le bouleau blanc nous offre son tronc blanc à l'écorce finement décorée, et sont feuillage en monnaies d'or à l'automne.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouleau



Bouleau blanc d'Europe, Betula pubescens, Betula alba
Vallon sauvage -Cherbourg-Octeville




Bouleau blanc d'Europe - Ecorce




Publié le 19 Février 2007


La Berce du Caucase peut dépasser 3 m. C'est l'une des géantes du monde végétal.
Cet exemplaire a été photographié dans le parc du château de Ravalet à Tourlaville.
La sève de cette plante peut provoquer sur la peau des brûlures, cloques et démangeaisons, si l'on est exposé à la lumière.
Mais son effet décoratif est bienvenu dans un grand jardin.

(A noter, (par expérience personnelle) que certains Panais contiennent la même substance, et provoquent des brûlures et cloques. Ainsi, lors de l'utilisation d'une débrousailleuse, s'il y a beaucoup de Panais, protégez les bras, le cou, et le visage. )

http://fr.wikipedia.org/wiki/Berce_du_Caucase




Berce du Caucase - Parc des Ravalet



Devant la Berce du Caucase - Parc des Ravalet - Château de Tourlaville
Normandie - Cotentin


Publié le 18 Février 2007


Si l'on en croit leur nom, les roses devraient toutes être roses...
Quel plaisir de pouvoir dire qu'une rose n'est pas rose !
Mais qu'est-elle alors ?
"Ma mère était une rose et je ne suis pas rose, dit la rose à son père" ?

Ou de dire : "Regardez cette belle rose rose " !

On en voit vraiment de toutes les couleurs... !














Roses du soir


Des roses sur la mer, des roses dans le soir,
Et toi qui viens de loin, les mains lourdes de roses !
J'aspire ta beauté. Le couchant fait pleuvoir
Ses fines cendres d'or et ses poussières roses...

Des roses sur la mer, des roses dans le soir.

Un songe évocateur tient mes paupières closes.
J'attends, ne sachant trop ce que j'attends en vain,
Devant la mer pareille aux boucliers d'airain,
Et te voici venue en m'apportant des roses...

Ô roses dans le ciel et le soir ! Ô mes roses !


Renée Vivien





Publié le 16 Février 2007


On dit "après la pluie, le beau temps" !
Revoici la Hague telle qu'on peut la voir en aout-septembre.
Il fait chaud, la lande est couverte de bruyères en fleurs... Le ciel d'été resplendit.
La vue est immense et incite à l'évasion...
Sur le sentier des douaniers, mille petites fleurs s'épanouissent, les insectes grésillent, les papillons d'azur volent dans l' air chaud.
Au loin, les dunes immenses, la grève infinie...



Les landes de la Hague - Normandie - Cotentin

Publié le 14 Février 2007


Encore une vieille diapo qui m'a donné bien du mal pour "gommer" les nombreux poils et poussières... à croire que la diapo avait séjourné dans le sac d'un aspirateur.
Il s'agit d'une vue de la Hague, par un jour sombre... On aperçoit l'île d'Aurigny, l'une des îles anglo-normandes, séparée de la France par le redoutable courant du Raz-Blanchard.




Hague- Normandie- Cotentin



Publié le 12 Février 2007


Encore une photo de l'ami Cédric, une "réclame" sur un mur à Aix-en-Provence.
Une publicité peinte, comme celle que je présentais il y a quelques jours.
Faut-il les restaurer... faut-il les laisser disparaître, faut-il les supprimer... ?




Réclame - Aix-en-Provence - Photo : Cédric


Publié le 11 Février 2007


Pérouges, ville médiévale...
Voici quelques photos prises récemment par mon ami Cédric.
Moi, j'ai connu cette ville par la lecture de livres d'enfants, ceux de Paul-Jacques Bonzon, dont "Les six compagnons et la perruque rouge".
L'action se déroule à Pérouges, pendant le tournage d'un film auquel participent les six compagnons...
Que du bonheur de découvrir ces belles pierres si bien conservées.




Eloge -  Photo Cédric


La porte du haut - vue de l'intérieur - Photo Cédric



Pérouge - Rue des rondes - Photo Cédric



Les six compagnons et la perruque rouge




Publié le 10 Février 2007


Les deux photos d'aujourd'hui sont la suite logique de l'images d'hier.
Faire le cidre de cette façon artisanale était un plaisir. Car ceux qui en faisaient beaucoup utilisaient déjà, dans les années 50 - 60, des presses mécaniques à moteur.
Notre oncle ne faisait du cidre que pour sa consommation.
Nous ramassions les pommes, qui étaient broyées ou écrasées, chargions le pressoir.
C'était un plaisir. L'odeur sucrée du jus attirait les guêpes, qui étaient très excitées.
Avec le pur jus à peine sorti, on faisait aussi une délicieuse gelée...




L'oncle et la tante chargent le broyeur, (bricolé par notre oncle !). Ma mère, mon frère, mon père regardent.



Voici le pressoir. Des claies séparent les couches de pommes écrasées.
On doit presser doucement, puis de plus en plus fort.




Publié le 9 Février 2007


Travaux sous le noyer.
Notre oncle faisait lui même son cidre, avec une vieille presse à main.
Ici, la tante tient un seau plein de pur jus, celui que nous voulions boire de suite, nous, les enfants, et qui donnait, si on en abusait, de si belles coliques.
Notre oncle est appuyé sur le levier qui permet de serrer la vis du pressoir...



L'oncle et la tante - Village Piel à Saint-Planchers




Publié le 8 Février 2007


Toujours la chère maison du village Piel à Saint-Planchers.
Photo de vacances, où l'on pose devant la porte ouverte.
Notre oncle et notre tante avaient chacun leur chien. Le noir, yoyo, était celui de notre oncle. Mon frère le tient dans ses bras...
Le blanc, Wiski, était celui de notre tante, qui le porte ici.  Il tournait souvent sur lui même, cherchant à attraper sa queue. Et il pleurait quand il entendait un air d'accordéon.
Un troisième qu'on ne voit pas ici, était un vieux chien barbu, indivis, que mon frère et moi emmenions promener.
Mon père, derrière, dans la demi obscurité de la maison fraîche. Et ma mère.




Devant la porte - Village Piel à Saint-Planchers


Publié le 7 Février 2007



Aidé de sa modeste pension, notre oncle Georges avait acheté cette petite maison, et il la remettait en état lui-même.
C'est la maison de nos souvenirs de vacances, des longues et des courtes vacances.
La cours était toujours un peu en désordre, car l'oncle aimait chercher les trésors des brocantes... Il bricolait beaucoup de choses lui-même, les moteurs, la T.S.F, et il y avait toujours chez lui un vieux poste qui couinait sa chanson.
Il jardinait, bouturait, greffait les pommiers et les poiriers.
Un vieux moteur Baudouin essoufflé assenait son teuf-teuf puissant, tandis que le scie circulaire sciait le bois. Une botte d'osier dans le bassin aux poissons rouges attendait son bon vouloir...
Il aimait son désordre.
Nous, la tante nous chargeait de gratter la cours, de chasser les mauvaises herbes...
Maison simple qu se cachait partiellement derrière des lauriers palme...
Sous les lauriers, la niche de Black, le vieux chien barbu que nous aimions bien. Dans une cage artisanale, la tourterelle chantait.
Derrière un grillage, sur la butte, les poules grattaient le sol.
Sous l'appentis du pignon, le tonneau de cidre, les bouteilles...
L'été, par malice, mon frère et moi en prenions une avant de nous sauver dans les champs... Par malice, car passé les premières gorgées, la bouteille nos paraissait bien grande...





Ma tante Marie, (du Nouvion), l'une des jumelles, Anne-Marie, mon père

La maison de l'oncle Georges au Village Piel, Saint-Planchers 50

(Désolé, cette image avait d'abord été présentée à l'envers, (gauche-droite))


Publié le 6 Février 2007


Dans nos archives de diapos, on retrouve parfois de petits trésors, comme cette photo du croiseur De Grasse, en escale dans la darse transatlantique, à Cherbourg.
C'était en juin 1969.
Beaucoup de retouche, pour cette vieille diapo...
On peut obtenir des enseignement sur ce bateau ici :


http://www.netmarine.net/bat/croiseur/degrasse/index.htm



Le croiseur De Grasse, Cherbourg - Juin 1969
Normandie- Cotentin