Publié le 29 Décembre 2007


Voici un superbe portrait de notre brave petit Capitaine, qui a rejoint le paradis des chiens.
Sylvie, qui a bien des talents, a réalisé ce dessin à la craie, (ou pastel ?)
Tout y est, le pétillement de l'oeil, la truffe humide, le collier usagé.
Magnifique cadeau de Noël ...
Mille fois merci !


Le blog de Sylvie






Je remets ici l'image et les textes dont Sylvie s'est inspirée...




Le blog de Sylvie




Publié le 21 Décembre 2007


Je continue de faire des cartes de Noël... Cette fois, avec le joli papier qui enveloppe des livres reçus...
Merciiiii... cela fait si plaisir...




undefined

Rédigé par Sergepassions

Publié le 17 Décembre 2007

 

Devant la porte de la grange voisine, le petit château de neige.
Ma tante Marie, et mon frère Guy-Noël.
La couronne a été rajoutée...



J'ai retrouvé une vieille diapositive, datant de presque 40 ans...
Un vrai souvenir de neige...
Mais trop dégradée pour être exploitable.
C'est pourquoi je l'ai traitée dans Photoshop.


Quand nous quittions la ville pour passer Noël à Saint-Planchers, dans la petite maison de notre oncle, nous espérions la neige...
Nous rêvions d'un Noël blanc.
Je crois qu'il y en eut pas souvent.
Cette année là, il avait neigé avant Noël, et nous étions heureux...
Le matin, les bottes chaussées sur de grosses chaussettes, le duffle-coat sur le dos, l'écharpe autour du cou et les gants enfilés, nous sortions découvrir la féerie...
Vierge, la neige était si merveilleuse. L'orme portait de délicates volutes blanches qui tombaient au moindre choc...
Pas un pas sur le chemin... Les premiers, mon frère et moi, nous laissions nos traces. Nous regardions la marque en creux sous la semelle, luisante, lisse comme un savon...
Les petites baies rouges survivantes de l'automne semblaient des décorations de Noël.
Les oiseaux paraissaient légers, silencieux, étonnés...
La découverte passée, c'était le jeu, mou, presque calme : nous n'étions pas très "boule de neige".
Cette année-là, c'est un petit château que nous décidâmes de construire, devant la porte de la grange voisine.
C'était toujours pareil, le froid, les gants mouillés, l'onglée, et les parents qui souriaient et se moquaient.
Le feu de la cheminée, la proximité du fourneau, ce n'était pas si mal que cela, finalement !



Publié le 11 Décembre 2007


Noël approche...
Pour les humains, pour les minous, pour les toutous...
J'ai trouvé dans mes archives une jolie photo de chat blanc qui appartient à des cousins, un gif mignon, et une vidéo hilarante...
Elle m'a fait craquer !
Craquez avec moi !






A la fin de cette vidéo, (qui déraille un peu !),
vous verrez paraître vers le bas une petite galerie d'autres vidéos du même genre !
Certaines sont savoureuses, amusez-vous bien !


Publié le 5 Décembre 2007

 

 

La maison - Village Piel
Dessin Serge - Traitement photoshop

 

 

 

La nuit était noire, car en ce temps là, nulle lumière ne polluait la nuit…
Seulement selon la saison, les étoiles ou la lune.
Notre « chambre », modeste pièce nue, aux murs de ciment, pas encore tapissée, pourvue d’une petite fenêtre donnant sur le jardin, était froide.
Blottis dans le lit, (on avait réchauffé les draps avec deux briques enroulées dans des journaux) mon frère et moi n’avions que la tête qui dépassait, sous les couvertures et l’édredon de plume.
Les parents, l’oncle et la tante parlaient dans la pièce principale, sous la suspension.
Nous les écoutions parfois, et regardions le filet de lumière sous la porte.
Il y avait souvent du chahut sous les draps, et les parents, quand nous faisions trop de bruit, nous lançaient :
« voulez-vous bien dormir ! »

Le matin, la pièce avait perdu le peu de chaleur accumulé le soir. Mais sous l’édredon, il faisait bon !
Nous étions toujours pressés de nous lever, au grand regret de nos parents qui savouraient le repos dans leur lit.
Mais c’était dur, de sauter sur la carpette, les pieds recroquevillés, et d’enfiler le pantalon glacé, la chemise froide…
Nous sortions en douce, passant devant le canapé déplié, dans lequel dormaient les parents… Ils ne nous voyaient pas… ou faisaient semblant.
Nous ouvrions la porte en silence, donnions une caresse au chien qui dormait devant sa niche, poussions la barrière, et découvrions le chemin aux flaques gelées, aux herbes givrées…
Nous allions jusqu’à notre ami l’orme, au bout du chemin, regardions les champs froids, tapions du pied sur le sol pour nous réchauffer… hésitions, et selon notre courage, continuions notre promenade, ou rentrions penauds nous mettre au « chaud » dans la maison.

 

 

Il fallait alors patienter longuement, attendre que la tante se lève, ranime le feu, chauffe le café, pose les grands bols sur la table, coupe les  tartines dans le pain de six livres…

 

Serge