Publié le 25 Mai 2008


Comme vous le savez, notre ancien bassin avait des fuites... (peut-être parce que notre gentil Matelot s'était baigné dedans... )...
Nous l'avons refait, plus grand, avec un meilleur plastique...
Mais ce n'est que sa première année, et juste le début de la saison... Il n'est pas encore très planté.
Voici quelques images... On voit la petite barricade qui est sencée empêcher Matelot d'aller dans l'eau...




Les Nénuphars et la barricade



Alchemilla Mollis



Les Nénuphars



Une fleur de Nénuphar




Publié le 22 Mai 2008


Ici, en Cotentin, c'est en mai qu'éclate la floraison des lupins.
Robustes, magnifiques, fleurs et feuillages sont décoratifs.
Au premier abord, ils n'ont pas d'odeur. pourtant, par temps chaud, ils dégagent une fine senteur poivrée.
Les violets sont parmi mes préférés.
Ce violet dense, le vert anisé de leur pointe, évoque pour moi la fraicheur, le travail d'un glacier qui aurait réussi la plus belle glace, le plus beau sorbet, cassis pistache, mûre citron...




















Publié le 19 Mai 2008


Comme de nombreuses personnes, je suis passionné par la littérature jeunesse des années 50-70...
Beaucoup d'entre vous connaissent mon site sur les livres d'enfants, particulièrement Enid Blyton, Paul-Jacques Bonzon, Anthony Buckeridge.

Le site :
http://pagesperso-orange.fr/serge.passions/livres_d_enfants.htm
Le forum :
http://livres-d-enfants.conceptbb.com/

On y commente tous les livres d'enfants, y compris les "Alice".


Mais il y a bien d'autres titres, bien d'autres auteurs...
Une amie, Marina, a lancé récemment sur Overblog des pages sur la série "Alice", et "Les soeur Parker".
C'est un blog encore à ses débuts, et j'espère que vous ferez une visite au blog de Marina, et que vous lui laisserez un commentaire.
Nombreuses sont sans doute les filles, (et les garçons) à avoir lu les aventures de la jeune américaine.






Le blog de Marina sur Alice :

http://carolinequine.over-blog.com/











Publié le 16 Mai 2008


C'est avec du retard que les fleurs de mes pommiers ont fleuri...
Froid et gel, il n'y aura pas beaucoup de pommes cette année au jardin. Ni de poires...
Reste la beauté des quelques fleurs rescapées.







La fleur qui fait le printemps




Les marronniers de la terrasse
Vont bientôt fleurir, à Saint-Jean,
La villa d'où la vue embrasse
Tant de monts bleus coiffés d'argent.

La feuille, hier encor pliée
Dans son étroit corset d'hiver,
Met sur la branche déliée
Les premières touches de vert.

Mais en vain le soleil excite
La sève des rameaux trop lents ;
La fleur retardataire hésite
A faire voir ses thyrses blancs.

Pourtant le pêcher est tout rose,
Comme un désir de la pudeur,
Et le pommier, que l'aube arrose,
S'épanouit dans sa candeur.

La véronique s'aventure
Près des boutons d'or dans les prés,
Les caresses de la nature
Hâtent les germes rassurés.

Il me faut retourner encore
Au cercle d'enfer où je vis ;
Marronniers, pressez-vous d'éclore
Et d'éblouir mes yeux ravis.

Vous pouvez sortir pour la fête
Vos girandoles sans péril,
Un ciel bleu luit sur votre faîte
Et déjà mai talonne avril.

Par pitié, donnez cette joie
Au poëte dans ses douleurs,
Qu'avant de s'en aller, il voie
Vos feux d'artifice de fleurs.

Grands marronniers de la terrasse,
Si fiers de vos splendeurs d'été,
Montrez-vous à moi dans la grâce
Qui précède votre beauté.

Je connais vos riches livrées,
Quand octobre, ouvrant son essor,
Vous met des tuniques pourprées,
Vous pose des couronnes d'or.

je vous ai vus, blanches ramées,
Pareils aux dessins que le froid
Aux vitres d'argent étamées
Trace, la nuit, avec son doigt.

Je sais tous vos aspects superbes,
Arbres géants, vieux marronniers,
Mais j'ignore vos fraîches gerbes
Et vos arômes printaniers.

Adieu, je pars lassé d'attendre ;
Gardez vos bouquets éclatants !
Une autre fleur suave et tendre,
Seule à mes yeux fait le printemps.

Que mai remporte sa corbeille !
Il me suffit de cette fleur ;
Toujours pour l'âme et pour l'abeille
Elle a du miel pur dans le coeur.

Par le ciel d'azur ou de brume
Par la chaude ou froide saison,
Elle sourit, charme et parfume,
Violette de la maison !



Théophile GAUTIER







Publié le 11 Mai 2008


Cette gracieuse architecture est celle du Pissenlit...
Il attend le moindre souffle de vent pour disséminer sa semence.
Il n'est déjà plus le soleil d'or à odeur de miel de nos prairies. Ni la petite trompette que les enfants de mon temps savaient faire avec sa tige creuse...
Le roi des salades d'antan, salade des gens simples, je me souviens l'avoir cueilli dans les champs, encore blanc, tendre, sans ses fleurs...






Publié le 7 Mai 2008


L'une des plus humbles parmi les humbles, la paquerette fleurit les pelouses, l'herbe des chemins et des champs.
Allongé dans la prairie, à sa hauteur, la tête tournée vers le ciel, nous la découvrons dans toute sa splendeur, tel un être minuscule perdu dans une jungle fleurie










Camélia et Pâquerette



On admire les fleurs de serre
Qui loin de leur soleil natal,
Comme des joyaux mis sous verre,
Brillent sous un ciel de cristal.

Sans que les brises les effleurent
De leurs baisers mystérieux,
Elles naissent, vivent et meurent
Devant le regard curieux.

A l'abri de murs diaphanes,
De leur sein ouvrant le trésor,
Comme de belles courtisanes,
Elles se vendent à prix d'or.

La porcelaine de la Chine
Les reçoit par groupes coquets,
Ou quelque main gantée et fine
Au bal les balance en bouquets.

Mais souvent parmi l'herbe verte,
Fuyant les yeux, fuyant les doigts,
De silence et d'ombre couverte,
Une fleur vit au fond des bois.

Un papillon blanc qui voltige,
Un coup d'oeil au hasard jeté,
Vous fait surprendre sur sa tige
La fleur dans sa simplicité.

Belle de sa parure agreste
S'épanouissant au ciel bleu,
Et versant son parfum modeste
Pour la solitude et pour Dieu.

Sans toucher à son pur calice
Qu'agite un frisson de pudeur,
Vous respirez avec délice
Son âme dans sa fraîche odeur.

Et tulipes au port superbe,
Camélias si chers payés,
Pour la petite fleur sous l'herbe
En un instant, sont oubliés !



Théophile GAUTIER





Publié le 4 Mai 2008


Cette année, avec du retard, les premières floraisons au jardin sont arbustives.
Aux abords de la petite clairière, les Viburnums plicatum  offrent leurs bras chargés de fleurs légères...
Véritable explosion de fleurs blanches, ces arbustes transforment la clairière en rendez-vous de mariées sylvestres...
Le mâle Chevrefeuille attend dans l'ombre...

Au soleil, les pendeloques en forme de clochettes du Prostanthera, avec leur odeur apéritive, sont autant d'incitations au plaisirs simples.





Viburnum plicatum



Viburnum plicatum



Prostanthera rotondifolia