Ecole de ville

Publié le 14 Avril 2005


C’était ma première école de ville. L’école D. était située à 200 m mètre à peine de la maison. Un bahut classique, avec des perrons, une horloge, des grilles, des tas d’escaliers : une école de la république.
Là, contrairement à ma délicieuse école de campagne, à classe unique, j’avais « mes » maîtres, et mon frère avait les siens.
D’abord, je fus dépaysé. Il y avait des habitudes, des coutumes que je ne connaissais pas, et que j’avais bien du mal à faire entrer dans ma tête.
Les longues colonnes d’enfants provoquaient un roulement de tonnerre en parcourant les couloirs et les escaliers, c’était étrange et impressionnant.
Et toutes ces classes qui se ressemblaient… Aussi je ne perdais pas mon ami de vue.
J’eus d'abord une maîtresse, puis un maître.
Au début, tout me paraissait difficile. Moi, l’un des meilleurs de ma classe, je ne comprenais plus rien ! J’étais perdu !
Le soir, je demandais de l’aide à Jacques. Mais il n’en savait pas plus que moi.
« Vieng, on va aller demander à « untel »… Il saura, lui !
Untel habitait une belle maison bourgeoise. Il nous reçu dans une véranda ornée de plantes vertes, puis nous entraîna dans une grande pièce meublée de profonds canapés.
Assis tous les trois, nous faisions nos devoirs et cherchions des réponses dans nos livres.


Publié dans #Livres - textes

Commenter cet article
M
Mon cousin s'appelle Jacques. Je ne pensait pas que tu le connaissais (rire!)
Répondre