Ecole souvenirs...
Publié le 1 Avril 2007

Dessin numérique d'après une photo
C'est vraiment l'école de mon enfance, ma première école... dans un bourg de 130 habitants.
Autre texte et photos
C'est vraiment l'école de mon enfance, ma première école... dans un bourg de 130 habitants.
J’aimerais tant les retrouver, mes livres d’école !
Ceux de mes 6-10 ans.
J’étais si petit en ce temps-là ! Plus j’étais petit, plus le monde était grand.
Dans la petite cour de l’école d’Anctoville-sur-Bosq… j’avais l’impression de filer comme une flèche, très loin, quand je courrais du mur de la classe au laurier qui cachait les toilettes. Nous jouions à des poursuites sans fin.
J’apprenais facilement, aussi, la classe était un plaisir…
Jacqueline tournait, tournait, sa robe faisait comme un cloche évasée, ses jambes allaient très vite, et je trouvais cela beau. Et j’aimais la regarder !
La campagne entrait l’été par les fenêtres ouvertes… dure concurrence pour la maîtresse…
Mais Mademoiselle Joseph avait la foi qui sauve, le plus qui permet à la maîtresse de vaincre l’été.
Blouse bleue… je voudrais tant tout savoir de toi, qui tu étais, comment tu vivais…
Cours cernée d’un mur bas qui donnait sur la route, d’un jardin de maîtresse, d’un préau qui cachait la voie de chemin de fer.
Livre de lecture, épais, aux couleurs sourdes… Histoire du papillon qui mourrait sur la mer… des lunettes du lion… de Delphine et Marinette… beaux récits qui me faisaient rêver.
Et plus tôt encore, le petit livre où l’on apprenait les lettres, Le S avec Simone, le Y avec cyclamen… beau petit livre illustré qui me manque tant.
Blouses grises, blouses à carreaux, cols Claudine…
Où êtes vous, Bernadette et Jacqueline, Marie-France et Bernard, Jean-Pierre…
Ceux de mes 6-10 ans.
J’étais si petit en ce temps-là ! Plus j’étais petit, plus le monde était grand.
Dans la petite cour de l’école d’Anctoville-sur-Bosq… j’avais l’impression de filer comme une flèche, très loin, quand je courrais du mur de la classe au laurier qui cachait les toilettes. Nous jouions à des poursuites sans fin.
J’apprenais facilement, aussi, la classe était un plaisir…
Jacqueline tournait, tournait, sa robe faisait comme un cloche évasée, ses jambes allaient très vite, et je trouvais cela beau. Et j’aimais la regarder !
La campagne entrait l’été par les fenêtres ouvertes… dure concurrence pour la maîtresse…
Mais Mademoiselle Joseph avait la foi qui sauve, le plus qui permet à la maîtresse de vaincre l’été.
Blouse bleue… je voudrais tant tout savoir de toi, qui tu étais, comment tu vivais…
Cours cernée d’un mur bas qui donnait sur la route, d’un jardin de maîtresse, d’un préau qui cachait la voie de chemin de fer.
Livre de lecture, épais, aux couleurs sourdes… Histoire du papillon qui mourrait sur la mer… des lunettes du lion… de Delphine et Marinette… beaux récits qui me faisaient rêver.
Et plus tôt encore, le petit livre où l’on apprenait les lettres, Le S avec Simone, le Y avec cyclamen… beau petit livre illustré qui me manque tant.
Blouses grises, blouses à carreaux, cols Claudine…
Où êtes vous, Bernadette et Jacqueline, Marie-France et Bernard, Jean-Pierre…
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