Publié le 29 Avril 2008


Le vendredi 25 avril 2008, nous faisons route direction Pacy-sur-Eure, sous le soleil printanier des premières belles journées de la saison.
Le rail-Miniature-Club de Cherbourg-La Glacerie se rend à une exposition de Rail-O-Norm, qui réunit une exposition de modélisme ferroviaire, du vieux matériel roulant, et des trains touristiques... dont une petite machine vapeur.





Notre camion suit la voiture de Didier, à Bonnebosq, pas loin de Lisieux, dans un paysage bien normand





Le réseau est en place, le public arrive, Michel donne les premières explications à des personnes très intéressées




Petite scène de travail près de la grande carrière




Dans un site qui représente la campagne auvergnate, un vieux village en ruine résiste mal au retour de la nature




Sur le viaduc de briques et de pierres, un autorail X 3600 traverse la vallée




Ambiance vapeur à la petite gare de Pacy-sur-Eure





Parmi le matériel présent sur le site, cet autorail X 3600



Un article plus complet sera bientôt disponible sur le site du Rail Miniature Club 50 dans les jours à venir, avec de nombreuses autres photos.




Publié le 25 Avril 2008





 

J'aime les auteurs qui jouent avec le langage.
Je me régale quand les donneurs de leçons de français sont outrés !
J'aime le beau langage fleuri.
Ainsi, Frédéric Dard...
Son mariage, (dans la bouche de Beru) du verbe accumuler et du verbe amonceler donne le savoureux accumonceler...
Je l'emploie fréquemment, et je souris quand on me reprend : "ce verbe n'existe pas !"...
C'est pourtant plein de nuances.
Accumuler, c'est avoir en grande quantité, mais avoir petit à petit...
On peut accumuler, et cela peut être bien rangé.
Amonceler, c'est un peu la même chose, mais il y a la notion de "monceau", de monticule, cela évoque un tas...
Il y a juste la place pour accumonceler entre les deux.
Et avec Hervé Bazin...
Quand le jeune Brasse-Bouillon regarde sa mère, la cruelle Folcoche, (Folle Cochonne) avec un regard d'une fixité, d'une intensité terrible !
D'une intensité aussi dur que le regard d'un pistolet... (Il appelle cela "la pistolétade")...
Et il dit, (je cite de mémoire):
"je te pistolette à mort, Folcoche"...

Juste deux exemples...
Mais si vous voulez partager votre "langage fleuri" dans les commentaires, bienvenue !

 

 

Publié le 23 Avril 2008


Le printemps s'éveille au vallon sauvage.
A l'ombre des arbres, dans les pentes, ces plantes qui s'illuminent au moindre rayon de soleil sont des euphorbes.
Leurs coupelles dressées, emplies de grelots, sont comme les clochettes des sylves des bois...
Leur couleur d'un vert jaune, anisé, invite a la légèreté, et les dryades les secouent pour nous attirer...
L'herbe verte est tentente, le soleil caressant...













Une Dryade

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dryades




Je suis si transporté d'aise et d'étonnement



Je suis si transporté d'aise et d'étonnement
Quand j'entre dans ces bois, les loges éternelles
De Pan et des Sylvains et des Dryades belles,
Qu'oubliant qui je suis, je perds le sentiment.

Puis lorsque je reviens d'un tel ravissement,
Plein d'admiration, par des sentes nouvelles,
Tout ému, je m'égare où mes pensées fidèles
Et mes désirs aimés me mènent doucement.

Je contemple ébahi les pointes verdissantes
De ces bois ombrageux et leurs branches pendantes,
Je me plais dans l'horreur de ces déserts plaisants.

Si mon Soleil luisait toujours dans ces contrées,
Pan, Dryades, Sylvains, par ces ombres sacrées,
Je jure qu'en ces bois je passerais mes ans.


Isaac HABERT






Publié le 11 Avril 2008


Non, vraiment, le printemps est trop frais !
Tournons nous vers la peinture...
(la fausse, à défaut de la vraie...)
Un grand champ fleuri inondé de lumière... et deux belle filles du soleil qui se fondent dans les herbes et le ciel...
Rêves...
Pinceaux, huile légère, fluidité...







Publié le 6 Avril 2008


Une journée d'avril bien fraîche...
La fougère déroule ses crosses presque à regret.
L'iris se mire dans une eau froide.
La pervenche bleue sort à peine son nez au dessus des feuilles vernissées.
La matinée a été traversée d'un rayon de soleil, d'un ciel noir, d'une averse de grêle...
Puis le soleil est revenu timidement. L'air à fraîchi. Le printemps est indécis...