Publié le 30 Mars 2007


L'année scolaire était morte de sa belle mort, et les enfants languissants traînaient leur corps avec peine.
La nuit, les rêves d'été illuminaient les jours futurs...
Fini le poids du cartable, le manteau, les grosses chaussures...
Rêves lumineux, légers, de jambes nues, de shorts légers, de chemisettes...
Matins si précoces que la brume lumineuse étincelait, que la rosée mouillait la peau, qu'une fine poussière flottait autour des sandales...
Odeur du pain de campagne, des fleurs mouillant le nez, gouttes chargées de parfums, de sucres subtils.
Soleil joueur qui agaçait l’œil entre les branches.
Sortant de l'ombre d'un chemin, les enfants franchissaient la frontière d'un jour éblouissant.

 




Publié le 27 Mars 2007


Les photos d'aujourd'hui sont d'autenthique photos argentiques...
La première date d'aout 1975, tirage réalisé à la maison.
La deuxième issue d'un négatif couleur tirée par un labo, en décembre 1979...

Quelques vieux bâtiments, dont la façade des "Chalutiers cherbourgeois" donnent du caractère au quai de Caligny. J'ai trouvé peu de renseignements sur cet établissement des "Chalutiers cherbourgeois"... si vous avez eu plus de chance que moi, vos commentaires seront les bienvenus.

Le quai Caligny à Cherbourg, conserve la mémoire de Messire Anthénor Louis Hüe de Caligny, Père d'Anthénor Guillaume - Julien, 1749, qu'eut pour parrain Guillaume Antoine de Bricqueville, dont une place de Cherbourg.

http://perso.orange.fr/chateau.tournebut/caligny.htm




Quai de Caligny, Cherbourg
Normandie - Cotentin



Quai de Caligny, Cherbourg
Normandie - Cotentin


Publié le 24 Mars 2007




Cousine dans le foin





Les granges 
Souvenir romancé






Le monde immense des vacances d’été.
Une planète irréelle…

Dans notre planète, il y avait « les granges ».
Les granges sont des lieux privilégiés des souvenirs d’enfance à la campagne.
Pour nous, dans notre monde, les granges étaient deux… Il y avait la grange du bas, et la grange du haut, qui avaient nos faveurs selon l’heure, le temps, les désirs…
La grange du bas était la plus proche,  nous y allions par tous les temps, surtout par temps de pluie.
Nous partions, sous les recommandations des parents : « prenez un paletot, mettez un pull »
Nous obéissions, prix de notre liberté… (car nous savions que nous ne serions pas mouillés)…
Nos deux granges étaient toutes deux d’un accès difficile : on y accédait par la petite ouverture de l’étage, car le foin montait jusque là…
C’était le moment aventureux, le moment où il ne fallait pas être vu, l’instant où il fallait se cacher des adultes, car le plaisir était là aussi : faire quelque chose d’interdit.
On prêtait l’oreille, l’un guettait, tandis que l’autre des mains et des pieds, s’agrippait aux interstices de pierres.
Bonheur sans nom, d’arriver dans le foin odorant. Nous commencions par arranger l’ordre des lieux : construire une pièce, étaler le foin, faire un rempart…
Le plaisir était de faire silence quand un vélo, une voiture, passaient sur la route…
Tous deux étions immobiles, silencieux, un peu inquiets quand il s’agissait d’un piéton. Un début de crainte nous prenait s’il s’arrêtait…
Construire, lire, parler librement… c’était cela notre aventure, dans un lieu que nous étions les seuls à fréquenter.

Deux ans plus tard, ce fut une autre aventure…
Cousine était là, en vacances… Il fallut bien qu’un jour je lui montre l’une des granges de ma planète. 
Emotions différentes, faites de crainte et de timidité…
Comme nous étions différents des enfants d’aujourd’hui. Plus réservés, moins avisés…
Souvenirs romantiques bâtis seulement de rêves et de songes, à l’odeur de foin et de pétales séchés.


Publié le 20 Mars 2007






Vadrouilles,  de bois en ruisseaux...
Guy-Noël en tenue de vadrouilleur, avec la sacoche de l'appareil photo...
Près de Saint-Planchers



Vacances sauvages



Vacances sauvages... Vacances des années 60 - 65.
Grandes vacances longues et ensoleillées. La campagne nous appartenait, les champs, les bois, les chemins.
Les parents vivaient calmement la campagne dans la maison, la cour, le jardin.
Nous, enfants libres, le déjeuner avalé, (nous nous levions toujours les premiers), enfilant un short, une chemisette, un pull s'il faisait frais, partions libres et sans contraintes.
Tous les plaisirs des champs, les choses impossibles à la ville, nous en rêvions...
Traîner les pieds dans la poussière, grimper aux arbres, trouver les trous, les ruisseaux, les bois, sans l’œil d'un passant.
Sucer l'oseille sauvage, acidulée, aspirer le sucre d'une primevères, ou d'un chèvre-feuilles.
Faire des barrages sur les ruisseaux, se couvrir de boue, être obligés de poser les vêtements sur la rive, parmi les iris et les cressons...
Nous devions nous laver, et nous regardions avec inquiétude les alentours, au cœur du bois ou coulait le ruisseau. Le short mouillé et encore sale serait-il sec ?
Nous en profitions, plaisir interdit, pour nous allonger dans le ruisseau, faisant semblant de nager dans 30 cm d'eau, pétrissant la boue, nous éclaboussant...
 
Les chaussettes faisaient pchuii, ppchuii dans les sandales...
--On fait un détour, perdons du temps ! jamais mon short ne sera sec... dit l'un d'entre nous.
C'était le retour, le chemin bordé de géraniums, de stellaires,  ou il n'y avait jamais personne, puis la route, ou nous entrions dans les champs quand passait une voiture.
C'est que notre tenue n'était pas très fraîche !
Arrivés au village Piel, le soleil chaud, notre complice, avait presque séché nos vêtements.
Une entrée discrète dans la cour, en flattant le vieux Black, nous assurait l'incognito.
Passant prestement dans le jardin, derrière la maison, nous n'avions plus qu'a attendre le moment propice pour apparaître, innocents...



Publié le 19 Mars 2007


Je ne sais ni où, ni quand a été prise cette photo...
Mais cette petite fille est ma mère...
Vieille photo sépia, "posée" comme on le faisait à cette époque...
Quels beaux yeux pleins d'amour...






Publié le 16 Mars 2007


Après la Ficaire, une autre fleur de printemps, la pervenche, plante rampante au fleurs "bleu pervenche"... et au feuillage vernicé,  qui aime la mi-ombre et les fossés...

Le mot pervenche vient du mot latin de la plante "vinca" de "vincire", lier, attacher, car cette plante dont les horticulteurs font de fort belles bordures se traîne par terre et s'étend comme une corde.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pervenche







Ariette



Tu me lias de tes mains blanches,
Tu me lias de tes mains fines,
Avec des chaînes de pervenches
Et des cordes de capucines.

Laisse tes mains blanches,
Tes mains fines,
M'enchaîner avec des pervenches
Et des capucines.



Jean MORÉAS





Publié le 15 Mars 2007


Ce n'est pas très original de montrer une fois de plus les Ficaires...
Mais ce sont vraiment, avec les violettes et les primevères, les symboles du printemps...
Le côté brillant de la fleur et des feuilles rondes est rafraîchissant pour l'oeil, c'est le clin d'oeil malicieux de la saison nouvelle.
Le revers un peu verdâtre des pétales est un rafinement de plus, que l'on regarde comme les dessous fins d'une demoiselle...









Publié le 12 Mars 2007


Pour rester dans le même sujet que Guy-Noël, voici une Limousine... en Normandie...
J'ai vu en Limousin des vaches normandes...
Voici près de Cherbourg, sur les bords de la rivière "Divette", un belle Limousine...
J'ai prêté l'oreille, et elle me chantait :
" j'irai revoir le Limousin
C'est le pays qui m'a donné, le jour".



Une Limousine en Normandie


Publié le 10 Mars 2007


La première église bâtie sur ce site ayant été détruite en 841, Guillaume le Conquérant en fit rebâtir une au XIe siècle.
L'église actuelle est commencée vers 1423. Elle sera plusieurs fois détruite pendant la guerre de cent ans. Puis reconstruite partiellement au XVe siècle dans le style gothique flamboyant.
Elle sera saccagée par les révolutionnaires en 1794.
La tour carré n'apparaît qu'au XIXe siècle.


Plus de détails ICI



Basilique Sainte-Trinité
Cherbourg - Cotentin - Normandie
Photo : Guy-Noël

Publié le 5 Mars 2007


Le théatre de Cherbourg est situé en plein centre, en bordure de la place du Général de Gaulle.

Le Théâtre de Cherbourg est une des constructions les plus achevées et aussi la plus représentative de la dernière génération des théâtres à l'italienne.
Il a été construit entre 1880 et 1882 à l'emplacement des anciennes halles à grains.

La suite ICI




Théatre de Cherbourg
Normandie - Cotentin



Le mot "parapluie" colle à Cherbourg, c'est le moins qu'on puisse dire...
Alors qu'il n'y pleut guère plus qu'en Bretagne, ou dans le Nord.
Autant en profiter pour vous montrer ce magasin dont le nom ne manquera pas d'évoquer le titre d'un film célèbre.
(La photo montre un magasin qui s'est installé là ou le magasin du film était situé. Le magasin où sont vendus les "Parapluies de Cherbourg" est situé ailleurs : voir le site ci-dessous)
Les authentiques parapluies de Cherbourg existent bien !
C'est ici :
http://www.parapluiedecherbourg.com/

Je ne suis pas vraiment un fan de ce film parlé/chanté... mais j'y retrouve des images d'un Cherbourg qui n'existe plus... Les rails et les grues du port de commerce, les vieilles rues, les pavés...

Tout sur le film ici :
http://toutsurdeneuve.free.fr/Francais/Pages/Carriere_Films/Les_parapluies_de_Cherbourg.htm



Cherbourg - Normandie- Cotentin



Publié le 2 Mars 2007


La grande rade de Cherbourg est la plus grande rade artificielle jamais contruite au monde.
Plus de 1500 Ha, 4 forts, plus celui de l'île Pelée.
Le chantier commence en 1783, sous la houlette de
Alexandre de Cessart, spécialiste des ponts, (Paris, Loire)...
La digue centrale est achevée en 1853. D'autres digues seront ajoutées par la suite.

A lire avec profit, (historique, plans) :

Cherbourg-Octeville, la grande rade



Cherbourg, Cotentin, Normandie
Grande rade : le fort de l'Ouest



Cherbourg, Cotentin, Normandie
Grande rade : le fort du centre

 
 

Cherbourg, Cotentin, Normandie
Grande rade : le fort de l'Est, détruit à l'arrivée des allemands
pendant la dernière guerre mondiale


Publié le 1 Mars 2007



Vos regards sur les blogs





Après Guy-Noël, je m'y colle aussi !
Pourquoi visitez-vous un blog ?
Pourquoi laissez-vous des coms ?
Vos habitudes...

Moi, j'ai de plus en plus de liens de blogs que j'aime...
Contrairement à Guy-Noël, je ne résiste pas : j'en ajoute de nouveaux...
Donc, chaque jour, (c'est ma technique !) je visite TOUS les blogs que j'ai en liens... C'est de plus en plus long...
Donc, la vérification est rapide et je vois vite s'il y a ou non un nouvel article !
Mais récemment, quelqu'un que j'aime bien m'a dit : "je vais sur ton blog, je te laisse des coms... et tu ne viens pas voir le mien!
C'est là qu'il faut parler technique : il est très facile, sur une hauteur d'écran, d'avoir un entête, et au moins le titre de son nouvel article !
Mais certains on une entête de 400 - 500 pixels de haut, puis une image d'accueil, puis du texte... et seulement dessous, très bas, à au moins trois coups de molette de souris, le nouvel article !
Hé bien, je n'ai pas une mémoire d'éléphant : je reconnais la photo, je crois qu'il n'y a pas d'article nouveau, et je passe au suivant !
DONC, SACHEZ QUE LE LOOK DE VOTRE BLOG, SA DISPOSITION, INFLUENT SUR LES VISITES, LES COMS...

Je laisse des coms quand je suis très motivé, intéressé. Pas toujours s'il y a déjà beaucoup de coms, ou que ce que je voulais dire, ou apprendre aux autres est déjà dit !
Je ne poste pas de coms pour dire bonjour, salut, ou autres...

Je suis un gros lecteur, plus de 150 livres par an, mais sur Internet, plus d'une demi page me lasse... Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément ! Soyez concis !
Les coms ne sont pas un lieu ou l'on colle de GRANDES images ! Cela bousille le blog (ascenseur), et je n'aime pas !

Je ne marchande pas : tu me mets un com, je te mets un com !
Si on aime un blog, qu'un texte, une photo vous interpelle, on écrit quelque chose de gentil...

Parfois, je voudrais être très sincère, intime, proche, mais ma timidité, ma réserve, m'en empêchent !
Mon blog a la particularité d'avoir beaucoup de visiteurs, et paradoxalement, peu de coms...
Je le regrette, je préfèrerais moins de visiteurs, et plus de coms...
J'aime mes amis, j'en ai besoin, je suis fidèle en amitié.
J'avoue cependant que les blogs qui semblent abandonnés de personnes que j'aime me posent problème.
Mais je les garde... Fidélité !
Voilà, c'est le moment de commenter...

Serge