Publié le 30 Juillet 2007






Je vous avais déjà parlé  du blog de mon copain Cédric, Les petits cailloux blancs...

http://lespetitscaillouxblancs.over-blog.com/


Je voulais vous faire découvrir un blog naissant, qui va  nous remettre en mémoire les livres épuisés, les auteurs de grand talent oubliés...
Ce qui a finalement plus de mérite que de parler des nouveautés, qui bénéficient souvent d'un matraquage publicitaire, et qui parlent de livres qu'il est  "chic" d'avoir lus...

Mais pas seulement cela ! Cédric a des "coups de gueule", et "des coups d'amour" ! Il nous parle aussi des lieux qu'il aime.
Vous êtes encore peu nombreux à avoir référencé "Les petits cailloux blancs"...
C'est par intérêt, et pour notre goût commun pour cette grande littérature oubliée que je vous reparle de ce blog !

Aujourd'hui en particulier... car l'article du jour concerne un titre de Gilbert Cesbron...
Or, j'ai beaucoup de titres de cet auteur oublié aujourd'hui...
Les innocents de Paris, son premier livre, que la grande Colette avait admiré... (Elle avait complimenté l'auteur)...

La souveraine, Notre prison est un royaume, Avoir été, La tradition Fonquernie, C'est Mozart qu'on assassine, Une abeille contre la vitre, Il est plus tard que tu ne penses...

Si des titres des ouvrages de Cesbron ne sont plus édités, on en trouve tout de même certains en librairie...
Et il nous reste la possibilté de trouver ces livres assez facilement en occasion, sur Internet, chez les bouquinistes, Emmaus, vide-greniers...
(ce qui a aussi l'avantage d'être bon pour notre porte monnaie, car la culture est chère ! )






Publié le 26 Juillet 2007


C'est assez étonnant, (pour moi)  de trouver  un seul jour presque 10 coms, sur mes articles  de souvenirs, ou  j'écris modestement,  et sur quelques photos anciennes, ou traitant du temps passé !

Merci à "Colette" sans adresse émail ni site, qui aime mes modestes articles... sur  "la grande Colette", Phil et Vinca, la photo d'"Anne à l'arrosoir", mon "Epicerie de campagne", l'article "bonbons et jeux", "Le garni", et d'autres...
Cela fait plaisir après plus de deux ans de blog !
Je n'ai pas écrit pour rien !

Un petit bonheur, quand on ne fréquente pas les hauteurs du blog-rank !

Tout cela se trouve dans la catégorie Livres textes :

http://passionsdeserge.over-blog.com/categorie-18922.html




De petits textes simples...


 

La maison était une grange.
Nous vînmes l'habiter, et ce fut une petite maison pleine de bonheur.
Nous arrivions de la ville, c'était l'été, nous étions émerveillés...
Le rosier moussu sur la façade, et la vigne vierge. Le mur gris près de la route ou couraient les lézards. L'allée bordée d'oeillets mignardise blancs, le poirier qui se couvrirait à l'automne de petites poires à cuire.
Le "pommier d'Amérique" dans le champ à côté, qui perdait ses pommes dans notre cours.
Le grenier merveilleux, lieu de mille jeux, de mille aventures...
Nous l'habitâmes quatre ans, quatre années magiques, coupées de saisons neigeuses, d'étés flamboyants.
Tout était grand, beau, mystérieux !
Les chemins nous appartenaient, les fleurs et les fruits, et la route, et l'école.
Epiceries sombres, remplies d'odeurs, église petite, sonore, avec le son incertain de l'harmonium.

La maison vit toujours... Elle est redevenue une grange... une grange inutilisée...

Moi, j'y sais toujours le fourneau, le petit lit dans la salle, l'escalier, le bord de la fenêtre, et les fourmis qui entrent dans la maison manger le sucre.
La vieille propriétaire qui recevait de ma mère, infirmière d'un jour,  "les gouttes es z'yeux"...
Mon frère qui, apprenant à faire du vélo, rasait une plate-bande de Dahlias...
Le chat "Minou" qui sommeillait sur de vieux journaux...
Les roses moussues qui sentaient si bon...
La barrière de tôle qui grinçait, et laissait venir le facteur Léopold...



Publié le 26 Juillet 2007


C'était au jardin, nous lancions la baballe à Matelot, une balle noir et blanche comme les ballons de foot.
J'étais assis avec un copain, sur un banc, au fond du terrain. Voilà qu'à un moment, mon copain Pascal lance la balle plus fort que d'habitude, par dessus la ligne des soleils...
Attente...
"matelot ne trouve pas la balle ! "
Mais quelle fut notre surprise quand le chien revint, portant dans sa gueule, par une branche, la paire de lunette perdue depuis une semaine, que j'avais vainement cherchée...
L'image était trop drôle !
Mon copain suggéra que si je lançais les lunettes, peut-être Matelot me rapporterait la balle !





Franchement, "ils" me prennent pour qui ! ?
Je le savais, qu'il cherchait ses lunettes sans les trouver ! Les humains sont aveugles et sourds...
Aucune finesse ! Mais ils sont gentils, j'aurai des caresses, des câlins, des compliments : " Bon chien !"

 

 

 

Publié le 19 Juillet 2007


Les promesses de juillet pour un automne généreux.
Le pommier Reine des Reinettes prend le soleil. Peut-être trop de pommes pour une si petite branche !
Le jardinier va devoir intervenir.
Les soleils préparent leurs graines pour le plaisir des oiseaux, mésanges, pinsons, tous les petits oiseaux du jardin.




Reines des Reinettes



Le verger



Simone, allons au verger
Avec un panier d'osier.
Nous dirons à nos pommiers,
En entrant dans le verger :
Voici la saison des pommes.
Allons au verger, Simone,
Allons au verger.

Les pommiers sont plein de guêpes,
Car les pommes sont très mûres :
Il se fait un grand murmure
Autour du vieux doux-aux-vêpes.
Les pommiers sont pleins de pommes,
Allons au verger, Simone,
Allons au verger.

Nous cueillerons le calville,
Le pigeonnet et la reinette,
Et aussi des pommes à cidre
Dont la chair est un peu doucette.
Voici la saison des pommes,
Allons au verger, Simone,
Allons au verger.

Tu auras l'odeur des pommes
Sur ta robe et sur tes mains,
Et tes cheveux seront pleins
Du parfum doux de l'automne.
Les pommiers sont pleins de pommes,
Allons au verger, Simone,
Allons au verger.

Simone, tu seras mon verger
Et mon pommier de doux-aux-vêpes ;
Simone, écarte les guêpes
De ton coeur et de mon verger.
Voici la saison des guêpes,
Allons au verger, Simone,
Allons au verger.



Remy de GOURMONT




Soleils


Publié le 18 Juillet 2007


Saint-Vaast-la-Hougue.
Sur le chemin du fort de la Hougue, (construit par Vauban)  se trouve la chapelle des marins, édifice du XIeme siècle.
C'est en fait une partie de l'ancienne église de Saint-Vaast, démolie en 1864, car elle menaçait ruine.












Publié le 16 Juillet 2007


Balade hier à Saint-Vaast-la-Hougue, sous le soleil, par une lourde chaleur, (insupportable pour un normand !).
Nous sommes allés au festival du livre de marine et d'aventure, où il y avait une cinquantaine d'auteurs invités sous un chapiteau,  dans l'enceinte du fort.
A pied, en longeant la mer, sur la digue, nous avons profité de l'air marin...


Situé sur la côte est du nord cotentin Saint-Vaast-la-Hougue abrite un port de plaisance.
A environ un kilomètre de la côte, l'île Tatihou fait partie de la commune de Saint-Vaast-la-Hougue. Elle est accessible à pied à marée basse et un bateau amphibie assure une liaison régulière avec le port. Une tour y a été érigée en 1694 par Benjamin de Combes, élève de Vauban.
Au sud, le fort de la Hougue, aussi construit en 1694 par Benjamin de Combes, est devenu une base militaire ouverte une fois par an au public lors des journées du patrimoine.
Tout comme les grands chalutiers amarrés au port, les parcs à huîtres visibles à marée basse entre Tatihou et la côte témoignent de la prédominance de l'activité maritime à Saint-Vaast qui est le plus ancien bassin ostréicole de Normandie.

Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Vaast-la-Hougue



Le fort de la Hougue
Saint-Vaast-la-Hougue - Le fort de la Hougue


Publié le 14 Juillet 2007


Aujourd'hui, je me contenterai juste de vous faire connaître un site intéressant pour les Normands.
C'est suite à un com que j'ai découvert ces pages, d'un anglais passionné par la Normandie et par son histoire.
Ces pages sont remplies de liens intéressants, et l'on s'aperçoit que notre province n'est pas oubliée par les descendants du Duc Guillaume... 

EDIT :

Dans mon enthousiasme, je me suis trompé, Francis est français, mais son blog est en anglais, car il a très longtemps fréquenté Jersey, les Anglo-Normandes...
Mais il le dit mieux lui même :

Salut Serge ! Merci de ce trés gentil commentaire ça fait vraiment chaud au coeur, simple petite rectification je ne suis pas anglais, je suis juste un pti gars du Cotentin aux racines gouvillaises. Mon sites est en anglais à l'origine pour garder contact avec mes amis de l'ile de Jersey où j'ai passé de long moments depuis mon enfance. Jersey, cette Normandie qui ne fut jamais francaise reste mon Avalon personnel. Assister a l'ouverture des Etats de Jersey (leur parlement) c'est à dire voir une assemblée qui se réunit au nom des lois normandes et du duc cela m'a remué et fait comprendre que la Normandie mérite peut être d'avoir un destin different voir méme un destin propre... Tout les commentaires d'amitié et temoignage d'affection venant d'irlandais et d'écossais qui se souviennent eux de nos liens avec eux, cela requinque son normand. Même si j'ai parfois l'impression d'etre une sorte de dernier des mohican, ce site me rassure un peu il y a encore des Normands qui se rappellent de leur vrai nature.









Publié le 7 Juillet 2007


C'est quand les fleurs se marient en fouillis dans le massif que je commence à les aimer...
Chacune se fait sa place, certaines sont étoufées, d'autres se développent avec vigueur...
Les accords changent, certaines fanent, d'autre naissent dans un joyeux mélange, et les coloris sont toujours nouveaux...

C'est la nature qui se fait peintre. Talentueux accords, subtiles teintes...



Lavande - Oeillets d'Inde



Julienne de Mahon - Oeillets d'Inde



Cosmos - Alchémille mollis