Publié le 31 Août 2007


A force d'entendre dire que je suis beau, je vais finir par le croire...
Je n'entends que cela :"t'es un beau chien", "Quelle beauté ! "...

De là à me parer de fleurs, il n'y a pas loin !
Je reprends mon souffle  près des achillées roses !
N'est-ce pas que cela va bien avec mon pelage ?
Et regardez comme c'est joli avec le beau rose clair de ma langue ?











Publié le 30 Août 2007


Jardin peu fleuri cette année, qui ne restera pas dans les annales...
Trop de chaleur en avril, trop d'eau en juillet-aout...
Mais en se penchant sur les quelques fleurs présentes, on trouve tout de même de belles choses...
Cette commeline bleue, (Commelina communis) aux racines blanches et charnues, qui repousse tous les ans...
Et ce Dahlia pompon, dont le tubercule jamais arraché, résiste à l'eau et à l'hiver, et est memê nettoyé à la tondeuse à gazon...









Publié le 28 Août 2007


J'ai toujours cultivé des immortelles...
D'abord, je faisais des bouquests secs... J'avais pour cela au jardin de nombreuses fleurs, Ratabida, Gomphrena, Nigelles, Statices, et de la lavande de mer sauvage, qu'on trouve en Cotentin, en bord de mer, dans les zones de lagunes, près des dunes basses des estuaires.

Maintenant, je me contente d'en faire des bouquets frais... mélangées aux asters violets...

J'aime le brillant, la vivacité, l'éclat de leurs couleurs.













Publié le 20 Août 2007

Matelot a perdu son air de bébé, sans avoir encore  un look d'adulte.
C'est un jeune chien plein de vie, vif, infatigable (pfff !) et qui fait encore des bêtises de jeune chien.
Il a donc 5 mois, pèse 14 kilos.
Il a maintenant toutes ses dents définitives.

Savez-vous que jouer à la "baballe" est épuisant...pour le maître ?

Matelot lancé à pleine vitesse est une bombe, un ouragan que rien n'arrête !
S'il y a sur sa trajectoire un arrosoir, une plante, vous entendez un grand "vlang ! flaff !" ... l'arrosoir est renversé, la plante couchée !
Il revient à pleines pattes, la balle à la gueule, en grognant de plaisir, pressé qu'on la relance... mais pas décidé à la donner !











Publié le 15 Août 2007


C'était un plaisir d'enfance de regarder très loin la mer qui scintille, et ce trait horizontal, qui se courbait parfois, et cachait tant de mondes hors de portée, sinon par le songe.
Je fais toujours ce rêve...
Les grèves immenses nous appartiennent. Le cri des mouettes et des enfants va au-delà de l'horizon... se perd dans les couleurs changeantes...
Guerriers indiens, marins barbus, nous naviguions sur des mers impassibles...
A force de regarder la mer, le soleil devenait noir... la mouette était une âme qui volait pour nous...
Le cordage, le coquillage, l'os de seiche, le verre poli étaient des trésors...
Homme libre... enfant libre...












L'homme et la mer



Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !

Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !

 

Charles Baudelaire

 

Publié le 13 Août 2007


Le 7 et 8 aout, nous exposions, le RMC 50 (Rail Miniature Club 50, de Cherbourg - La Glacerie),  à Carteret une partie de notre réseau ferroviaire d'inspiration Normande.
On pouvait voit un port en eau, avec ses bateaux, la représentation  de la gare de Sottevast, aujourd'hui disparue,  un village avec l'église de Jobourg, et la très belle série de modules reproduisant exactement la gare de Valognes, ses quais, bâtiments, environnement.
Champs, chaumières, maisons, composent des scènes champêtres ou villageoises du Nord-Cotentin, sans oublier une zone industrielle moderne, permettant aux fans de montrer leurs voitures, camions, véhicules en tous genres.





Le montage du réseau nécessite 6 h de travail, pour environ 8 personnes



Les visiteurs, qui ont délaissé la plage, à cent mètres, pour venir voir le réseau du club



Vue partielle de la zone industrielle

Publié le 12 Août 2007



Les chaudes journées d'été, la campagne était endormie... Après quelques jours, venait une lassitude, des jours trop longs, un temps immuable.
Il venait à l'esprit des désirs, des envie d'autres lieux, de dépaysement.
L'oncle parlait de la mer, des dunes, de Bréville ou de Donville...
C'étaient des pays de grèves immenses, d'où la mer se retirait comme si jamais elle ne devait revenir.
Le sable était chaud, les oyats piquants.
Nous aimions cela... C'était le droit d'être dévêtu, juste ceints d'un short, d'un slip. C'était déjà l'île déserte, les robinsons, un horizon lointain.
Des broussailles de petits buissons acérés, de pruneliers, de ronces, étaient autant de caches.
On assemblait les pierres pour le feu de bois, le feu sauvage...
Le sable coulait sur la peau, douce...
De petits animaux, les talitres, sautaient sur le sable, les coquillages piquaient les pieds.
Ivres de soleil et de vent, nous sautions de petites dunes qui nous paraissaient immenses...
Au loin, très loin, la mer brillait comme si des colliers de pierres précieuses dansaient au soleil.
Les cris des enfants sortaient de nulle-part.
Les alouettes stridullaient très haut dans un ciel sans fond.
L'enfance vivait son rêve...




Souvenirs inscrits dans le sable et le ciel, fragiles...

Publié le 11 Août 2007


Voilà, le petit séjour de deux jours d'expo de modélisme ferroviaire s'est achevé à Carteret.
J'ai pris quelques photos à cette occasion.




Le long du quai, au fond d'un havre bien abrité, entouré de dunes, les bateaux se reposent calmement.




Vue imprenable sur la mer de la côte des îles, pour les personnes passant sur la corniche




Les dunes, comme partout en France, doivent être protégées de l'érosion. Les Oyats y poussent.. Mais il faut protéger les Oyats des pas dévastateurs des touristes...
On intalle pour cela des "ganivelles", petites clotures faites de fil de fer et de piquets de châtaignier qui empêchent le passage et le piétinement.





Quelques renseignements sur Carteret :
http://robert.carceller.free.fr/lum20/phare/pag394.html
http://www.barneville-carteret.fr/


Publié le 7 Août 2007

Coucou à tous....

J'écris ces mots  un peu pressé !
Je pars  en expo de modelisme ferroviaire à Carteret, Cotentin, sur la côte des îles... 
(Mardi 7 et mercredi 8)
Je n'ai pas le temps de répondre à vos derniers coms, bien sympatiques...
Je ne vous oublie pas !
Les "locaux" qui voudraient nous rencontrer savent où aller ! :-)
Bisous à tous... A bientôt

Serge

Publié le 3 Août 2007


Je ne connais pas le nom de cette fleur, qui pousse, sauvage, près de notre vieux Pitaine, qui nous a quitté  l'an passé...
Merci, dame nature, d'honorer  Capitaine, petit chien cher à nos souvenirs...