Château de Tourlaville
Publié le 12 Février 2006
Le château de Tourlaville
Julien et Marguerite de Ravalet.
Julien et Marguerite de Ravalet.
Le château de Tourlaville dans son cadre de verdure
Le château de Tourlaville a été contruit de 1562 à 1575, à la demande de Jean de ravalet., et occupe l'emplacement d'un ancien manoir médiéval,
Puis il passe à Charles de Franquetôt.
En 1777 Louis Hervé-Clérel de Tocqueville, (le père du célèbre Alexis de Tocqueville, auteur de "De la démocratie en amérique") en devient propriétaire.
Restauration en 1859 , et création de serres dans le parc.
Il subit de graves dommages en 39-45.
En 1955, c'est la Ville de Cherbourg qui en fait l'acquisition.
Source : Le site de la ville de Cherbourg
Outre le parc magnifique qui entoure le château, et sa beauté propre, le Château de Tourlaville est célèbre pour avoir abrité les amours incestueux de Julien et Margurite de Ravalet.
Le 2 Décembre 1603, sous le règne d’Henri IV, étaient décapités à Paris, en Place de Grève, Julien et Marguerite de Ravalet, le frère et la sœur. Ils avaient été condamnés la veille, sous la double inculpation d’inceste et d’adultère, car Marguerite était mariée à un gentilhomme de Valognes, Jean Lefèvre de Hautpitois. Leur jeunesse, - ils avaient 19 et 17 ans - la beauté de Marguerite, leur courage aussi pendant le procès, enfin, il faut oser le dire, le caractère scandaleux de leur histoire, avaient attiré l’attention sur eux, et parfois même une sorte de sympathie générale.
Source : http://perso.wanadoo.fr/abbaye.valognes/histoire/histoire.html
Marguerite de Ravalet
Le château, dont alors on réparait les ruines, que j'aurais laissées, moi, dans leur poésie de ruines, car on ne badigeonne pas la mort, souvent plus belle que la vie, ce château a les pieds dans un lac verdâtre que le vent du soir plissait à mille plis... C'était l'heure du crépuscule. Deux cygnes nageaient sur ce lac où il n'y avait qu'eux, non pas à distance l'un de l'autre, mais pressés, tassés l'un contre l'eau comme s'ils avaient été frère et soeur, frémissants sur cette eau frémissante. Ils auraient fait penser aux deux âmes des derniers Ravalet, parties et revenues sous cette forme charmante ; mais ils étaient trop blancs pour être l'âme du frère et de la soeur coupables. Pour le croire, il aurait fallu qu'ils fussent noirs et que leur superbe cou fût ensanglanté...
Epitaphe
«Ci gisent le frère et la soeur. Passant, ne t'informe pas de la cause de leur mort, mais passe et prie Dieu pour leurs âmes».
Puis il passe à Charles de Franquetôt.
En 1777 Louis Hervé-Clérel de Tocqueville, (le père du célèbre Alexis de Tocqueville, auteur de "De la démocratie en amérique") en devient propriétaire.
Restauration en 1859 , et création de serres dans le parc.
Il subit de graves dommages en 39-45.
En 1955, c'est la Ville de Cherbourg qui en fait l'acquisition.
Source : Le site de la ville de Cherbourg
Outre le parc magnifique qui entoure le château, et sa beauté propre, le Château de Tourlaville est célèbre pour avoir abrité les amours incestueux de Julien et Margurite de Ravalet.
Le 2 Décembre 1603, sous le règne d’Henri IV, étaient décapités à Paris, en Place de Grève, Julien et Marguerite de Ravalet, le frère et la sœur. Ils avaient été condamnés la veille, sous la double inculpation d’inceste et d’adultère, car Marguerite était mariée à un gentilhomme de Valognes, Jean Lefèvre de Hautpitois. Leur jeunesse, - ils avaient 19 et 17 ans - la beauté de Marguerite, leur courage aussi pendant le procès, enfin, il faut oser le dire, le caractère scandaleux de leur histoire, avaient attiré l’attention sur eux, et parfois même une sorte de sympathie générale.
Source : http://perso.wanadoo.fr/abbaye.valognes/histoire/histoire.html
Marguerite de Ravalet
Extrait
Le château, dont alors on réparait les ruines, que j'aurais laissées, moi, dans leur poésie de ruines, car on ne badigeonne pas la mort, souvent plus belle que la vie, ce château a les pieds dans un lac verdâtre que le vent du soir plissait à mille plis... C'était l'heure du crépuscule. Deux cygnes nageaient sur ce lac où il n'y avait qu'eux, non pas à distance l'un de l'autre, mais pressés, tassés l'un contre l'eau comme s'ils avaient été frère et soeur, frémissants sur cette eau frémissante. Ils auraient fait penser aux deux âmes des derniers Ravalet, parties et revenues sous cette forme charmante ; mais ils étaient trop blancs pour être l'âme du frère et de la soeur coupables. Pour le croire, il aurait fallu qu'ils fussent noirs et que leur superbe cou fût ensanglanté...
Epitaphe
«Ci gisent le frère et la soeur. Passant, ne t'informe pas de la cause de leur mort, mais passe et prie Dieu pour leurs âmes».