Jeux d'été
Publié le 17 Juin 2005
Il a fait chaud aujourd'hui, au jardin ! Peu de jardinage, et une chaise à l'ombre...
Je me souviens des jeunes années, quand nous attendions le départ pour la campagne... Ces jours si longs...
Je me souviens des jeunes années, quand nous attendions le départ pour la campagne... Ces jours si longs...
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Eté. Vacances. Période morte des vacances
Déjà les jours s'ouvraient, longs, libres, inoccupés
Le bois de la Montagne du Roule était là, tout près. Certains étaient partis en vacances, en colonies, au patronage.
Il restait des naufragés de l'été, qui attendaient de partir. Les sentiers cent fois rebattus, les copains absents, il n'y avait plus de jeux
Restaient quelques garçons, et moi, et J.P.
Ce manque d'occupations prédisposait aux sottises, aux interdits
Longeant le mur du Carmel, nous cheminions vers le lac. Pour y arriver, il fallait escalader quelques roches, mettre en péril les fonds de culottes, faire des glissades innatendues, propices aux accros...
Une aventure...
Le lac, ce n'était même pas un étang Juste un creux au pied de la montagne du Roule, de cent mètres sur cent
La Montagne est une colline de grés de cent dix mètres de haut, qu' ici on appelle " La montagne du roule ".
Là, plus de bois, mais des ajoncs, des bruyères, des herbes sèches, et en bas, l'étang.
Nous réunîmes des branches mortes, des ajoncs séchés, et nous fîmes un feu. Plaisir interdit, allumettes volées, cachées sous un mouchoir
Nous enlevâmes chemisette et pantalon.
Non, nous ne nous baignâmes même pas Ce fut du pataugeage, des éclaboussures, du chahut !
Mouillé, le slip petit bateau. Taché de boue
Heureux, inquiets, (qu'allaient dire les parents ?) nous repassâmes les vêtements sec sur les mouillés, frottâmes vigoureusement les taches et espérâmes une cécité maternelle, ou une chance providentielle.
Ainsi passaient les jours morts des grandes vacances.
Le bois de la Montagne du Roule était là, tout près. Certains étaient partis en vacances, en colonies, au patronage.
Il restait des naufragés de l'été, qui attendaient de partir. Les sentiers cent fois rebattus, les copains absents, il n'y avait plus de jeux
Restaient quelques garçons, et moi, et J.P.
Ce manque d'occupations prédisposait aux sottises, aux interdits
Longeant le mur du Carmel, nous cheminions vers le lac. Pour y arriver, il fallait escalader quelques roches, mettre en péril les fonds de culottes, faire des glissades innatendues, propices aux accros...
Une aventure...
Le lac, ce n'était même pas un étang Juste un creux au pied de la montagne du Roule, de cent mètres sur cent
La Montagne est une colline de grés de cent dix mètres de haut, qu' ici on appelle " La montagne du roule ".
Là, plus de bois, mais des ajoncs, des bruyères, des herbes sèches, et en bas, l'étang.
Nous réunîmes des branches mortes, des ajoncs séchés, et nous fîmes un feu. Plaisir interdit, allumettes volées, cachées sous un mouchoir
Nous enlevâmes chemisette et pantalon.
Non, nous ne nous baignâmes même pas Ce fut du pataugeage, des éclaboussures, du chahut !
Mouillé, le slip petit bateau. Taché de boue
Heureux, inquiets, (qu'allaient dire les parents ?) nous repassâmes les vêtements sec sur les mouillés, frottâmes vigoureusement les taches et espérâmes une cécité maternelle, ou une chance providentielle.
Ainsi passaient les jours morts des grandes vacances.