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Publié le 26 Janvier 2007


Mon oncle du Nouvion aimait dessiner par plaisir.
Pour les fêtes, les anniversaires, il préférait prendre ses crayons que d'acheter une carte de voeux...
Ce dessin date de 1951.
La canne représente ma grand-mère, et le petit caneton, au bec largement ouvert, c'est mon frère Guy-Noël...
http://passe.temps.de.guy.noel.over-blog.com/
Lorsqu'il vit ce dessin, il ne parlait pas encore très bien !
Aussi dit-il, les yeux grands ouverts : "aboucana"... qu'il fallut traduire par : "Le beau canard"...







Publié le 24 Janvier 2007


Qui n'a pas passé une journée en picnic avec la famille ?
Terreur pour les uns, plaisir pour les autres, les sorties en famille étaient de mise dans les années 50 - 70...
Ici, notre famille nouvionnaise nous a emmené dans la forêt, au pied des "gros chênes".
La grand-mère Parisot et mon père, puis ma tante et ma mère.
Les deux jumelles, moi, mon frère.
Le temps a eu raison des grands chênes centenaires de la forêt du Nouvion.
Vieille photo de petite taille, tirée par contact.
Photo moyenne en qualité, mais riche en souvenirs.

 

 

 


 

 

 

 

Publié le 9 Janvier 2007


Retour au château des Ravalet. Promenade nostalgique avec pinceaux et chevalet numérique.
Le château se dore au soleil, derrière ses arbres exotiques...
Marguerite de Ravalet, somptueusement vêtue, pose pour une miniature devant les communs, ornés de roses.






Publié le 15 Décembre 2006


C'est en 1521 que le sapin ou arbre de Noël ou encore arbre du Christ a été mentionné pour la première fois en Alsace. Il existe également des documents attestant d'une fête le 24 décembre
Au XIIe siècle la tradition du sapin apparait en Europe, en Alsace.

En 1546, on parle sérieusement d'arbres de Noël quand la ville de Sélestat en Alsace autorise à couper des arbres verts pour Noël, au cours de la nuit de la Saint Thomas, le 21 décembre.
Symbole de la vierge, les roses faisaient partie de la panoplie de décoration pour parer les sapins en Alsace au XVIe siècle, ainsi que des pommes, des confiseries et des petits gâteaux qui ressemblaient à des hosties.
Les pommes avaient également une valeur symbolique, car sur l'ancien calendrier des saints, le 24 décembre était réservé à Eve et Adam, canonisés par les Eglises orientales.

Pour connaître toute la tradition de l'arbre de Noël, visitez ce site très complet :

http://www.joyeuse-fete.com/joyeux-noel/noelsapin.html



Publié le 9 Décembre 2006


Les pluies de l'automne s'éloignent.
Le sol durcit, puis blanchit. Devant les bouches ouvertes sur des chansons, une volute de chaleur palpite et s'éteint.
Le houx brille de tout son feuillage, et les fruits rouges éclatent de couleur.
Le soir, quand la nuit vient, entendez vous ce pas feutré ?
C'est Noël qui approche doucement, comme le glissement d'un traîneau sur la neige.
Il habille les sapins de lumières et de brillants, enneige la crèche, pose la bûche dans l'âtre, et allume les bougies...
Silencieux, il retient encore sa chanson.





Publié le 4 Décembre 2006


On voit souvent l'automne à la campagne... C'est le plus beau décors pour cette saison.
Mais les arbres brillent aussi de leurs mille couleurs en automne dans les cités bien paysagées..
Et quand ce n'est pas suffisant, une petite intervention marie les couleurs réelles aux couleurs de fantaisie.



Publié le 1 Décembre 2006


L'automne perd ses couleurs peu à peu. Comme un incendie mal éteint, les derniers feux rougeoient encore.
Le bouleau a déjà passé son vêtement d'hiver.
Toujours vert, le pin accueille l'hiver sans crainte.








Contre l'hiver
(extrait)




Tous nos arbres sont dépouillés,
Nos promenoirs sont tout mouillés,
L'émail de notre beau parterre
A perdu ses vives couleurs,
La gelée a tué les fleurs,
L'air est malade d'un caterre,
Et l'oeil du Ciel noyé de pleurs
Ne sait plus regarder la terre.


Théophile de VIAU


Publié le 24 Novembre 2006


Encore un poème canadien pour illustrer la photo de ces feuilles d'érables.
Ces aristocrates de l'automne enflamment la saison grise de couleurs de feu.
Feu, braise, lumière, rouge, pourpre, jaune, or, le vocabulaire des couleurs est impuissant devant leur beauté.





Érable rouge




Dans le vent qui les tord les érables se plaignent,
Et j'en sais un, là-bas, dont tous les rameaux saignent !

Il est dans la montagne, auprès d'un chêne vieux,
Sur le bord d'un chemin sombre et silencieux.

L'écarlate s'épand et le rubis s'écoule
De sa large ramure au bruit frais d'eau qui coule.

Il n'est qu'une blessure où, magnifiquement,
Le rayon qui pénètre allume un flamboiement !

Le bel arbre ! On dirait que sa cime qui bouge
A trempé dans les feux mourants du soleil rouge !

Sur le feuillage d'or au sol brun s'amassant,
Par instant, il échappe une feuille de sang.

Et quand le soir éteint l'éclat de chaque chose,
L'ombre qui l'enveloppe en devient toute rose !

La lune bleue et blanche au lointain émergeant,
Dans la nuit vaste et pure y verse une eau d'argent.

Et c'est une splendeur claire que rien n'égale,
Sous le soleil penchant ou la nuit automnale !


Albert Lozeau



 

Publié le 23 Novembre 2006


La feuille d'érable est le symbole du Canada. C'est pourquoi j'ai choisi ce poème canadien pour illustrer cette photo d'érables en robe de fête au bord du Vallon Sauvage.
La jonchée est d'or, et les arbres de feu, de braises rougeoyantes.





Feuille d'automne et jeune artiste


Par la brise d'automne à la forêt volée,
Une feuille d'érable erre dans la vallée :
Papillon fantastique aux ailes de carmin !
Un enfant, qui folâtre au pied de la colline,
S'élance pour saisir cette feuille divine :
Enfin, la feuille est dans sa main.

Ne méprisez pas, je vous prie,
Cette feuille rouge et flétrie,
Léger débris de la forêt :
Dieu la chérit, puisqu'il l'a faite !
Pour cet enfant déjà poète,
Cette feuille - pour nous muette -
Porte du beau quelque reflet.

Et l'enfant tient sa feuille, et son grand oeil rayonne.
Il contemple longtemps cette feuille d'automne :
Elle a des couleurs d'or, et des lignes de feu.
Le froid l'a fait mourir, et le vent dans la plaine
Depuis le point du jour sans pitié la promène :
Mais c'est encor l'oeuvre de Dieu !

Ne méprisez pas, je vous prie,
Cette feuille rouge et flétrie,
Léger debris de la forêt :
Dieu vainement ne l'a pas faite !
Pour cet enfant déjà poète,
Cette feuille - pour nous muette -
Porte du beau quelque reflet.

De ses légers ciseaux, la nature avec grâce
A découpé la feuille, et, d'espace en espace,
L'oiseau l'a, dans les bois, sculptée à sa façon.
Dans sa feuille, l'enfant voit des fleurs, voit des anges, -
Comme il verra, ce soir, des fantômes étranges
Dans le nuage à l'horizon !

Bonheur à toi, feuille flétrie,
Qui ce matin dans la prairie
Au gré du vent errais encor :
Car, grâce à toi, feuille éclatante,
D'un enfant que ta vue enchante
L'imagination riante
Vient d'entrouvrir ses ailes d'or !

Un doux bruissement de la feuille froissée
Fait monter à son front une amère pensée :
L'enfant devient rêveur.- Dans un petit cercueil,
Un jour - ainsi craquaient les feuilles dans la plaine -
Il vit porter sa soeur là-bas, près d'un grand chêne...
Et quelques pleurs voilent son oeil.

Bonheur à toi, feuille bénie,
Qui ce matin rouge et flétrie,
Prenais ton vol dans la forêt :
Pauvre feuille sèche et sonore,
Chez un enfant tu fais éclore
Deux plaisirs que le coeur adore :
Le souvenir, et le regret !

Laissez croître l'enfant, et ce sera peut-être,
Peintre ou musicien, dans l'art quelque grand maître -
A l'orage trouvant de sublimes accords,
Donnant une âme à tout, au soleil, à la brise, -
Aux voix du soir, au bruit du torrent qui se brise, -
Prêtant l'oreille avec transports !

Et maintenant, feuille flétrie,
Dans la forêt, dans la prairie
L'aile du vent peut t'emporter :
Dieu vainement ne t'a pas faite !
Car, grâce à toi, feuille muette,
Chez un enfant déjà poète
Le feu divin vient d'éclater !

C'est un artiste en fleur que cet enfant étrange :
Peut-être sera-t-il Van Dick, ou Michel-Ange -
Faisant fleurir l'ivoire ou sourire l'airain.
Un jour peut-être, au front de quelque basilique,
Le marbre imitera, sous son ciseau magique,
La feuille qu'il tient dans sa main !

Et maintenant, feuille bénie,
Dans la forêt, dans la prairie,
L'aile du vent peut t'emporter !
Envole-toi joyeuse et fière :
Car, grâce à toi, feuille légère,
L'amour du beau, tendre mystère,
Chez un enfant vient d'éclater !




Apollinaire Gingras



Publié le 16 Novembre 2006


La promenade continue.
Toi qui aime tant les couleurs de l'automne, avant l'hiver glacé, tu cheminerais avec moi le long des sentiers, en récitant un poème. Une petite ombre serait sur nos talons... Je regarderais dans tes yeux les feux de l'automne.
Les feuilles des arbres, les feuilles des livres brillent d'un même éclat.








Publié le 12 Novembre 2006


Autant le dire tout de suite, je commence une petite série sur l'automne.
Aujourd'hui, promenade dans le parc du Château de tourlaville. En ce mois de novembre 2006, l'automne tardif n'est pas encore complètement installé... Quelques arbres, en avance sur les autres, prennent leur feuillage de fête.




 

Le brave, brave automne !



Quand reviendra l'automne,
Cette saison si triste,
Je vais m' la passer bonne,
Au point de vue artiste.

Car le vent, je l' connais,
Il est de mes amis !
Depuis que je suis né
Il fait que j'en gémis...

Et je connais la neige,
Autant que ma chair même,
Son froment me protège
Contre les chairs que j'aime...

Et comme je comprends
Que l'automnal soleil
Ne m'a l'air si souffrant
Qu'à titre de conseil !...

Puis rien ne saurait faire
Que mon spleen ne chemine
Sous les spleens insulaires
Des petites pluies fines....

Ah ! l'automne est à moi,
Et moi je suis à lui,
Comme tout à " pourquoi ?
Et ce monde à " et puis ? "

Quand reviendra l'automne,
Cette saison si triste,
Je vais m' la passer bonne
Au point de vue artiste.


Jules laforgue




Publié le 25 Octobre 2006


En septembre, nous étions en Thiérache, et pas loin de Guise...
Nous sommes retournés voir le Familistère Godin, et son étonnante architecture.
Mais cette photo est de l'an passé.
J'avais projeté de faire un diaporama sur ce sujet !
C'est chose faite.
Vous pouvez le télécharger. L'ADSL est recommandé car le fichier est assez gros.
Il s'agit d'un diaporama plein écran, avec illustration sonore.



Publié le 16 Octobre 2006


Au jardin, les  derniers feux de l'été sont tirés par les Dalhias pompon bicolores, sur le ciel sombres des haies...
Coquilles de pétales, forêt d'étamines jaunes ou se vautrent les derniers bourdons...












Publié le 9 Octobre 2006


Visite rapide à Cambrai : arrivée sur la grande place Aristide Brillant.
Cambrai, cité archiépiscopale et ville universitaire a conservé des vestiges de son passé militaire glorieux : une citadelle édifiée au XVIe siècle par Charles Quint.




Histoire mouvementée... Un édifice construit en 1786 est édifié, puis détruit, parce que sa pierre était trop friable. Une construction de même style, néo classique grecque, est édifiée, puis incendiée par les allemands en 1918. Restauration en 1932.



Cathédrale Notre-Dame : jadis abbatiale du St Sépulcre, elle a été érigée en cathédrale après la Révolution. C'est un édifice du début du XVIII ème siècle, plusieurs fois remanié.



Vêtus à la mauresque, Martin et Martine, les deux jacquemarts de l'hotel de ville dominent la cité et sonnent les heures.

http://www.villedecambrai.com/histoire/hdv.htm

http://www.nordmag.fr/nord_pas_de_calais/cambrai/cambrai.htm


Publié le 4 Octobre 2006


Dans le nord, et particulièrement en Thiérache, toutes les constructions ne sont pas en brique.
On voit ici un vieux batiment en bois et torchis, comme il en a existé en Normandie, en Alsace, et dans  bien d'autres régions...
Souvent, ces contructions, non entretenues, disparaissent, hélas...






Démunie de carrière, dépourvue de routes permettant d'acheminer la pierre calcaire du Laonnois ou le schiste des Ardennes, la Thiérache a tiré de son sous-sol les matériaux nécessaires à son habitat.
La construction utilisait des matériaux simples et proches du lieu d'édification. Là où la pierre affleurait le sol, les maisons étaient en dur ; là où la terre dominait avec la forêt, on trouvait des maisons faites de terre et de bois.
Le bois qui n'est pas rare dans cette région servit donc pendant des siècles à confectionner les structures des bâtiments assis sur des socles de briques et de silex.
Le torchis ,mélange de terre et de paille, a été utilisé pour la fabrication des murs à partir du Moyen Age et jusqu'à la moitié du XIXe siècle. Long et difficile à préparer, il fut remplacé à partir de cette époque par d'autres matériaux tels que la brique.


Extrait du site :


http://pandebois.org/thierache2.php3