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Publié le 25 Juillet 2008


On peut se rendre à Tourlaville, au parc des ravalet, pour voir le château et les dépendances, la serre magnifique, le parc et ses allées, ses coins sauvages ou structurés, pour y prendre un bol d'air.
Mais aussi pour se pencher sur les plantes et les fleurs.
En voici quelques-unes.















Publié le 17 Juin 2008


Dernier article sur la friche...
Elle continue sa paisible vie hors les regards. Car qui songe, dans la bouculade des courses à Auchan, ou sur le bitume du parking, à ce qui peut se cacher derrière la haie ?
Seules persistent quelques traces de travaux, des pierres remontées à la surface, un accés d'égout...
Mais lentement, surement, la nature reprend ses droits... jusqu'au prochain bouleversement : laissera-t-on ce espace innocupé ? On peut en douter...
Il en restera quelques photos...




Compagnon rouge - Silene dioica



Digitale - Digitalis purpurea



Digitale - Digitalis purpurea



Grande Margueritte - Chrysanthemum maximum




Publié le 12 Juin 2008


Voici la suite de notre découverte de la friche.
Matelot, notre chien, adorait sentir les nombreuses odeurs de cet endroit perdu... Endroit sauvage, inconnu des multiples clients d' Auchan...
Le trèfle blanc et rose occupe les parties nues de cette terre argileuse. Le lotier corniculé lance ses notes d'un jaune vif. et lui dispute la place.
Le lathyrus, ce pois sauvage, donne un ton rose violet du plus bel effet, et lance ses vrilles sur les plantes proches.




Trèfle rose



Trèfle blanc



Lotier corniculé



Petit trou de mémoire...Si un visiteur connait le nom de cette plante...merci !



Lathyrus linifolius




Publié le 9 Juin 2008


Nous étions en expo dans la galerie Auchan. Et notre cher toutou Matelot s'ennuyait un peu ! (Le pauvre était dans la voiture, à l'ombre, avec tout le nécessaire...)
Il fallait le sortir souvent...
C'est grâce à ces sorties que nous avons découvert, derrière la haie qui clôture l'immense parking, un terrain vague retourné en friche.
Si on y regarde de près, rien de plus beau qu'une friche : la nature reprend ses droits, et ne pousse que ce qui doit pousser. Aucun choix, aucune intervention humaine.
Voici les premières photos de cette série.




Une partie de la friche, un terrain de 30 m de large sur 150 m de long. derrière la haie à droite, le parking Auchan.
A gauche un grand fossé, en fait, un ancien chemin de campagne...



Une foule de plantes sauvages par à l'assaut du terrain caillouteux, argileux, modifié par le passage des buldozers.



Les ronces partent à l'assaut du terrain. Un pied de grande digitale perce à travers les feuillages.




Un trêfle rose attend le passage des insectes butineurs...



***

J'adore la banlieue avec ses champs en friche




J'adore la banlieue avec ses champs en friche
Et ses vieux murs lépreux, où quelque ancienne affiche
Me parle de quartiers dès longtemps démolis.
Ô vanité ! Le nom du marchand que j'y lis
Doit orner un tombeau dans le Père-Lachaise.
Je m'attarde. Il n'est rien ici qui ne me plaise,
Même les pissenlits frissonnant dans un coin.
Et puis, pour regagner les maisons déjà loin,
Dont le couchant vermeil fait flamboyer les vitres,
Je prends un chemin noir semé d'écailles d'huîtres.



François COPPÉE




Publié le 25 Mai 2008


Comme vous le savez, notre ancien bassin avait des fuites... (peut-être parce que notre gentil Matelot s'était baigné dedans... )...
Nous l'avons refait, plus grand, avec un meilleur plastique...
Mais ce n'est que sa première année, et juste le début de la saison... Il n'est pas encore très planté.
Voici quelques images... On voit la petite barricade qui est sencée empêcher Matelot d'aller dans l'eau...




Les Nénuphars et la barricade



Alchemilla Mollis



Les Nénuphars



Une fleur de Nénuphar




Publié le 22 Mai 2008


Ici, en Cotentin, c'est en mai qu'éclate la floraison des lupins.
Robustes, magnifiques, fleurs et feuillages sont décoratifs.
Au premier abord, ils n'ont pas d'odeur. pourtant, par temps chaud, ils dégagent une fine senteur poivrée.
Les violets sont parmi mes préférés.
Ce violet dense, le vert anisé de leur pointe, évoque pour moi la fraicheur, le travail d'un glacier qui aurait réussi la plus belle glace, le plus beau sorbet, cassis pistache, mûre citron...




















Publié le 16 Mai 2008


C'est avec du retard que les fleurs de mes pommiers ont fleuri...
Froid et gel, il n'y aura pas beaucoup de pommes cette année au jardin. Ni de poires...
Reste la beauté des quelques fleurs rescapées.







La fleur qui fait le printemps




Les marronniers de la terrasse
Vont bientôt fleurir, à Saint-Jean,
La villa d'où la vue embrasse
Tant de monts bleus coiffés d'argent.

La feuille, hier encor pliée
Dans son étroit corset d'hiver,
Met sur la branche déliée
Les premières touches de vert.

Mais en vain le soleil excite
La sève des rameaux trop lents ;
La fleur retardataire hésite
A faire voir ses thyrses blancs.

Pourtant le pêcher est tout rose,
Comme un désir de la pudeur,
Et le pommier, que l'aube arrose,
S'épanouit dans sa candeur.

La véronique s'aventure
Près des boutons d'or dans les prés,
Les caresses de la nature
Hâtent les germes rassurés.

Il me faut retourner encore
Au cercle d'enfer où je vis ;
Marronniers, pressez-vous d'éclore
Et d'éblouir mes yeux ravis.

Vous pouvez sortir pour la fête
Vos girandoles sans péril,
Un ciel bleu luit sur votre faîte
Et déjà mai talonne avril.

Par pitié, donnez cette joie
Au poëte dans ses douleurs,
Qu'avant de s'en aller, il voie
Vos feux d'artifice de fleurs.

Grands marronniers de la terrasse,
Si fiers de vos splendeurs d'été,
Montrez-vous à moi dans la grâce
Qui précède votre beauté.

Je connais vos riches livrées,
Quand octobre, ouvrant son essor,
Vous met des tuniques pourprées,
Vous pose des couronnes d'or.

je vous ai vus, blanches ramées,
Pareils aux dessins que le froid
Aux vitres d'argent étamées
Trace, la nuit, avec son doigt.

Je sais tous vos aspects superbes,
Arbres géants, vieux marronniers,
Mais j'ignore vos fraîches gerbes
Et vos arômes printaniers.

Adieu, je pars lassé d'attendre ;
Gardez vos bouquets éclatants !
Une autre fleur suave et tendre,
Seule à mes yeux fait le printemps.

Que mai remporte sa corbeille !
Il me suffit de cette fleur ;
Toujours pour l'âme et pour l'abeille
Elle a du miel pur dans le coeur.

Par le ciel d'azur ou de brume
Par la chaude ou froide saison,
Elle sourit, charme et parfume,
Violette de la maison !



Théophile GAUTIER







Publié le 11 Mai 2008


Cette gracieuse architecture est celle du Pissenlit...
Il attend le moindre souffle de vent pour disséminer sa semence.
Il n'est déjà plus le soleil d'or à odeur de miel de nos prairies. Ni la petite trompette que les enfants de mon temps savaient faire avec sa tige creuse...
Le roi des salades d'antan, salade des gens simples, je me souviens l'avoir cueilli dans les champs, encore blanc, tendre, sans ses fleurs...






Publié le 7 Mai 2008


L'une des plus humbles parmi les humbles, la paquerette fleurit les pelouses, l'herbe des chemins et des champs.
Allongé dans la prairie, à sa hauteur, la tête tournée vers le ciel, nous la découvrons dans toute sa splendeur, tel un être minuscule perdu dans une jungle fleurie










Camélia et Pâquerette



On admire les fleurs de serre
Qui loin de leur soleil natal,
Comme des joyaux mis sous verre,
Brillent sous un ciel de cristal.

Sans que les brises les effleurent
De leurs baisers mystérieux,
Elles naissent, vivent et meurent
Devant le regard curieux.

A l'abri de murs diaphanes,
De leur sein ouvrant le trésor,
Comme de belles courtisanes,
Elles se vendent à prix d'or.

La porcelaine de la Chine
Les reçoit par groupes coquets,
Ou quelque main gantée et fine
Au bal les balance en bouquets.

Mais souvent parmi l'herbe verte,
Fuyant les yeux, fuyant les doigts,
De silence et d'ombre couverte,
Une fleur vit au fond des bois.

Un papillon blanc qui voltige,
Un coup d'oeil au hasard jeté,
Vous fait surprendre sur sa tige
La fleur dans sa simplicité.

Belle de sa parure agreste
S'épanouissant au ciel bleu,
Et versant son parfum modeste
Pour la solitude et pour Dieu.

Sans toucher à son pur calice
Qu'agite un frisson de pudeur,
Vous respirez avec délice
Son âme dans sa fraîche odeur.

Et tulipes au port superbe,
Camélias si chers payés,
Pour la petite fleur sous l'herbe
En un instant, sont oubliés !



Théophile GAUTIER





Publié le 4 Mai 2008


Cette année, avec du retard, les premières floraisons au jardin sont arbustives.
Aux abords de la petite clairière, les Viburnums plicatum  offrent leurs bras chargés de fleurs légères...
Véritable explosion de fleurs blanches, ces arbustes transforment la clairière en rendez-vous de mariées sylvestres...
Le mâle Chevrefeuille attend dans l'ombre...

Au soleil, les pendeloques en forme de clochettes du Prostanthera, avec leur odeur apéritive, sont autant d'incitations au plaisirs simples.





Viburnum plicatum



Viburnum plicatum



Prostanthera rotondifolia



Publié le 23 Avril 2008


Le printemps s'éveille au vallon sauvage.
A l'ombre des arbres, dans les pentes, ces plantes qui s'illuminent au moindre rayon de soleil sont des euphorbes.
Leurs coupelles dressées, emplies de grelots, sont comme les clochettes des sylves des bois...
Leur couleur d'un vert jaune, anisé, invite a la légèreté, et les dryades les secouent pour nous attirer...
L'herbe verte est tentente, le soleil caressant...













Une Dryade

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dryades




Je suis si transporté d'aise et d'étonnement



Je suis si transporté d'aise et d'étonnement
Quand j'entre dans ces bois, les loges éternelles
De Pan et des Sylvains et des Dryades belles,
Qu'oubliant qui je suis, je perds le sentiment.

Puis lorsque je reviens d'un tel ravissement,
Plein d'admiration, par des sentes nouvelles,
Tout ému, je m'égare où mes pensées fidèles
Et mes désirs aimés me mènent doucement.

Je contemple ébahi les pointes verdissantes
De ces bois ombrageux et leurs branches pendantes,
Je me plais dans l'horreur de ces déserts plaisants.

Si mon Soleil luisait toujours dans ces contrées,
Pan, Dryades, Sylvains, par ces ombres sacrées,
Je jure qu'en ces bois je passerais mes ans.


Isaac HABERT






Publié le 6 Avril 2008


Une journée d'avril bien fraîche...
La fougère déroule ses crosses presque à regret.
L'iris se mire dans une eau froide.
La pervenche bleue sort à peine son nez au dessus des feuilles vernissées.
La matinée a été traversée d'un rayon de soleil, d'un ciel noir, d'une averse de grêle...
Puis le soleil est revenu timidement. L'air à fraîchi. Le printemps est indécis...















Publié le 12 Février 2008


Au fond du jardin, au bord de la rivière, il y a un banc qui assure le repos du jardinier.
Nous étions assis, à regarder les oiseaux, peu farouches, s'accrocher sur la boule de graisse pendue au noisetier.
Les oiseaux étaient à moins de 3 m...
Appareil photo en position téléobjectif, priorité vitesse...

EDIT :

Guy-Noël me fait remarquer que l'arbre n'est pas un noisetier, mais un aulne...
Exact !
Avant, c'était un noisetier... mais nous avons changé le banc de place !
Mémoire, quand tu nous tiens.



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Le rouge -gorge nous observe


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Quel bel oeil


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Mésange bleue et mésange à longue queue



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Mésange à longue queue



Publié le 2 Février 2008


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On voit bien le tronc qui m'a blessé, puis a ensuite écrasé l'echelle


Si jétais un petit oiseau, je vous chanterais :



La branche était sèche la branche a cassé (bis)
la branche a à la volette (bis)
la branche a cassé.

La branche a cassé l'oiseau est tombé (bis)
l'oiseau est à la volette (bis)
l'oiseau est tombé.

Mon petit oiseau où t'es-tu blessé? (bis)
où t'es-tu à la volette (bis)
où t'es-tu blessé?

Je m' suis cassé l'aile et tordu le pied (bis)
et tordu à la volette (bis)
et tordu le pied



Je ne me suis cassé que l'aile !
Enfin je veux dire l'avant bras.

Maître Serge dans un arbre perché
Tenait en sa main une scie...

Mais Serge avait mal calculé sont coup, (portant bien préparé)...
L'arbre était un cyprès, (dont je crois le bois est très cassant !)
Deux craquements avant coureurs m'ont alerté, mais trop tard.
La grosse branche a cassé...et m'a ecrasé l'avant bras, puis je suis tombé.
Direction les urgences...
Fracture du radius, déplacée... Opération, et pose d'une plaque vissée...
Voilà !

Maintenant, reste à faire des bûches avec le cyprès, qui sera brûlé dans le poêle en représailles !


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Penser à racheter une échelle



Publié le 6 Novembre 2007


Il n'y a pas que les feuilles des arbres à prendre de belles couleurs d'automne.
De modestes plantes que nous appelons "mauvaises herbes" prennent des teintes étonnantes.
Parfois, on attend avant de nettoyer le jardin pour l'hiver, tant les couleurs des plantes sont belles.







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